A la rencontre d'Emmanuelle Lecomte
Posté le 14/12/2016 • Catégorie : A la rencontre des auteursEmmanuelle Lecomte, vous êtes l'auteur du livre Le Québec - Bon trip !, publié avec Le Livre en papier.
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je suis une nomade passionnée par l’humain et la communication. J’ai voyagé dans près de quarante pays. Ce n’est pas assez. Je suis toujours avide de nouvelles découvertes et rencontres. Cependant, je suis persuadée que l’extra peut se trouver dans l’ordinaire à tout coin de rue. C’est une question de regard. J’observe et analyse à ma guise l’homme et les images qui l’entourent. Je développe un intérêt particulier pour les arts photographiques et arts plastiques.
Quand avez-vous commencé à écrire ?
J’ai commencé à écrire vers 8 ou 9 ans. Ma meilleure amie s’était éloignée à plus de 1000 kilomètres au sud. J’ai alors créé un carnet décrivant tous nos moments de retrouvailles. Je me souviens avoir trouvé cela précieux. Il fallait que je note afin de pouvoir m’en souvenir. Mes carnets se sont ensuite succédés. Souvent il s’agissait de retracer des moments de vie uniques et isolés dans le temps. L’adolescence. Quelques voyages. Jusqu’au jour où j’ai créé un blog personnel.
Quelle étape vous a paru la plus facile et celle qui vous a paru la plus difficile lors de l’écriture de votre livre ?
Le plus facile est d’écrire. Mais il faut une bonne dose de courage pour donner à lire et accepter les retours, en espérant qu’ils soient toujours constructifs.
Aimez-vous lire ? Beaucoup de gens croient qu’il faut beaucoup lire pour écrire. Qu’en pensez-vous ?
J’aime lire même si j’écris plus que ce que je ne lis. Mon père a travaillé dans le domaine littéraire toute sa vie. C’est dire si notre bibliothèque familiale était bien garnie. Ceci dit, je ne suis pas une lectrice compulsive. La lecture m’informe sur les genres littéraires et m’aide à ancrer mon propre style d’écriture. Bien sûr, pour moi, c’est nécessaire.
Combien de temps avez-vous laissé murir votre projet et quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume pour l’écrire ?
Quand j’ai créé mon blog en 2010, je vivais au Burkina Faso. Mes lecteurs (de plus en plus nombreux) m’ont encouragée vers la réalisation concrète d’un livre. Je me suis lancée vers ce challenge et l’ai remporté en novembre 2014 avec la publication de LAFI, récit de vie au Burkina Faso paru aux éditions de l’Harmattan.
Avez-vous d’autres projets de livre(s) en cours (suite, nouvelle saga, etc.) ?
Oh que oui ! Je rêve de ne faire que ça ! Créer des récits et des images. Toute idée est répertoriée dans un fichier spécifique sur ma clé USB. Un roman par-ci, quelques nouvelles par-là. Et surtout l’envie de réaliser un album jeunesse que j’illustrerais de ma propre main.
Comment faites-vous votre promotion ? (Réseaux sociaux, presse, salons et foires du livre, démarchage dans les points de vente, etc.)
J’utilise les réseaux sociaux en espérant que le phénomène de « via… via » fonctionne ! Je fais des lectures en bibliothèque. Je dépose mon livre dans les boites à livres ou même via les chasseurs de livres ! Ce deuxième récit est un peu plus particulier. Il s’agit d’un beau livre illustré en couleurs. Je me suis inscrite à MON’S LIVRE afin d’en faire la meilleure promotion possible. Je vais aussi m’adresser aux bibliothèques afin de recommencer des lectures.
Quels conseils ou astuces donneriez-vous à un auteur qui souhaite publier un livre ?
Essayer toutes les pistes. Ne pas abandonner.
Comment avez-vous découvert Le Livre en papier ?
Via le net.
Pourquoi avoir choisi l’autoédition avec Le Livre en papier ?
Avant de choisir l’autoédition, je me suis adressée à quelques éditeurs spécialisés dans ce genre de récit. Cet ouvrage regroupe des anecdotes, des illustrations, des photos et des adresses « coups de cœur ». Ni tout à fait un récit, ni tout à fait un guide. Mon livre avait un profil trop spécifique que pour pouvoir séduire une maison d’édition. Je ne voulais pas abandonner le projet. J’ai alors choisi l’autoédition afin que ce projet très personnalisé ne tombe pas aux oubliettes. Le livre en papier est une entreprise hennuyère comme moi ! J’ai choisi le livre en papier pour sa démarche écologique.
Comment décririez-vous cette expérience ?
Toute nouvelle expérience et accomplissement d’un projet est enrichissant. Je suis fière d’être arrivée à terme de ce travail et de ne pas l’avoir abandonné en cours de route. Cela me booste toujours pour la suite de mes projets.
Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?
Au jour d’aujourd’hui ? Rien.