A la rencontre de Hesveo (Serge VanOevelen)
Posté le 12/09/2017 • Catégorie : A la rencontre des auteursSerge VanOevelen, vous êtes l'auteur du livre Fenêtre sur jour, publié avec Le Livre en papier.
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Hesveo est le pseudo de mon nom Serge VanOevelen, auteur de romans d'aventures particulières. Installé dans un coin vert du Hainaut belge, là où près du lac qui me donne la quiétude de mon inspiration, j’écris maintenant que l'heure de la pré-retraite a sonné. J’entame comme j’aime à le dire, ma troisième vie. Vingt ans dans la tête, l'expérience de la quarantaine, la sagesse de la soixantaine. De mon job de cadre, je retiens la créativité et la rigueur. Ce savant mélange qui me permet l'accès à l'écriture.
Quand avez-vous commencé à écrire ?
Mes débuts avec l’écriture remontent au début des années 90, dans un creux de carrière, mais jamais édité à l’époque. Le travail m’a de nouveau pris tout mon temps et c’est à l’avant-veille de la pré-retraite que j’ai ressorti mes textes. En avril 2016, j’ai de toute pièce imaginé « Fenêtre sur Jour » et le voilà publié. Deux autres sont presque terminés et trois pitchs sont rédigés et je rassemble des notes.
Quelle étape vous a paru la plus facile et celle qui vous a paru la plus difficile lors de l’écriture de votre livre ?
La plus aisée des étapes est de raconter une histoire, je suis assez créatif pour cela. Evidemment, en cours d’écriture, c’est remanié et vérifié au niveau de la chronologie des évènements du récit. Le plus difficile et c’est la seule partie confiée à un tiers, c’est la correction, surtout en termes de ponctuation.
Aimez-vous lire ? Beaucoup de gens croient qu’il faut beaucoup lire pour écrire. Qu’en pensez-vous ?
J’ai une bibliothèque de quelques 6 m² et un stock d’ebook d’une quarantaine d’ouvrages. Mes lectures sont aussi des articles dans la presse, les magazines, etc.
Combien de temps avez-vous laissé murir votre projet et quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume pour l’écrire ?
Dans le cas présent de « Fenêtre sur Jour », c’est plutôt la décision d’écrire qui m’a fait réfléchir à une histoire à narrer. J’ai un passé de spéléologue, il y a longtemps, et j’ai trouvé sympa de broder une histoire de disparition. Mon guide a été que cet environnement n’a que très rarement été utilisé pour scène d’un roman d’aventures. Ils s’en sortiront et le second volet du livre est l’histoire de comment ils vont vivre de leurs expériences.
Avez-vous d’autres projets de livre(s) en cours (suite, nouvelle saga, etc.) ?
Deux projets dont la rédaction est terminée, mais qui doivent être remaniés. Ce n’est pas d’un premier jet que l’on arrive à faire passer ses messages. Trois pitchs sont structurés et de nombreuses notes étoffent les histoires. Après c’est de la mise en texte.
Comment faites-vous votre promotion ? (Réseaux sociaux, presse, salons et foires du livre, démarchage dans les points de vente, etc.)
Pour la promotion, j’utilise tous les outils modernes, mais à faible budget ou même gratuits. Reste à faire des salons et des foires.
Quels conseils ou astuces donneriez-vous à un auteur qui souhaite publier un livre ?
Pour ce qui est de publier, en auto-édition, après avoir longuement cherché, je ne peux que vous recommander.
Comment avez-vous découvert Le Livre en papier ?
Via via, et c’est une vraie chance. Au hasard des commentaires sur certains posts facebook de mes amis, … et de fil en aiguille on devient amis avec d’autres sur facebook, ensuite on échange, et on découvre.
Pourquoi avoir choisi l’auto-édition avec Le Livre en papier ?
Les éditeurs sont frileux de parier sur un auteur inconnu, avec un premier ouvrage, on peut les comprendre. Mais, il faut avant tout faire ses preuves et si le succès est au rendez-vous, alors ce sont peut-être les maisons d’éditions qui vous approcheront.
Comment décririez-vous cette expérience ?
L’expérience vécue est grisante, à chacune des étapes, ses émotions, son lot de déceptions et de satisfactions, un vrai parcours en dents de scie. Mais la plus forte émotion, est de tenir entre ses mains le livre en papier. L’enfant est né. Le fait de le mettre sur des plateformes en ebook, ne procure pas ce genre de sensation, cela reste virtuel.
Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?
Je me pose la question, mais je ne peux y répondre maintenant. L’étape attendue maintenant est celle de voir le volume des commandes grimper. Ce qui serait le reflet d’une certaine reconnaissance des lecteurs.