A la rencontre de Jean-Pierre Cuvelier
Posté le 10/04/2025 • Catégorie : A la rencontre des auteursJean-Pierre Cuvelier, vous êtes l'auteur du livre Le dernier rondeau publié avec Le Livre en papier.
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je m'appelle Jean-Pierre Cuvelier. Je suis né le 1er juillet 1960, marié depuis 1990. Mon parcours académique a été marqué par des études classiques en latin-grec à l'Athénée Royal de Binche, une formation qui m'a enrichi intellectuellement. Ma carrière professionnelle s’est inscrite dans le monde bancaire. J’ai intégré ce qui était alors la Société Générale de Banque, en novembre 1978, et j’y ai traversé, au fil des décennies, les changements de nom et de structure, jusqu’à mon départ le 28 juin 2019. Ce long cheminement m’a permis d’évoluer dans différents métiers et aspects du secteur financier. Passionné d’histoire, je suis particulièrement attaché à l’Antiquité grecque et romaine ainsi qu’à l’épopée napoléonienne, que je matérialise à travers des dioramas à différentes échelles. Mais ce qui me définit sans doute le plus profondément, c’est mon attachement à Binche et à son Carnaval. En tant que Binchois et Gille de Binche (depuis bientôt 60 carnavals, ce sera en 2026), cette fête emblématique fait partie de mon identité, de mes racines et de mon cœur. Elle incarne les traditions, les émotions et l’histoire de ma ville, et j’en suis un fervent défenseur.
Quand avez-vous commencé à écrire ?
J’ai toujours bénéficié d’une aisance naturelle pour écrire. Les mots me viennent avec facilité et depuis longtemps, l’idée d’un projet littéraire me trottait dans la tête. Pourtant, ce n’est qu’à 64 ans que j’ai finalement franchi le pas pour donner vie à ce projet de longue date. Pourquoi avoir attendu ? Peut-être parce qu’il fallait que le moment soit juste, que l’expérience de la vie vienne enrichir un récit qui porterait en lui le poids des années, des réflexions, des passions cultivées au fil du temps.
Quelle étape vous a paru la plus facile et celle qui vous a paru la plus difficile lors de l’écriture de votre livre ?
Lors de l’écriture de mon premier livre, certaines étapes se sont révélées plus simples que d’autres. Grâce au sujet choisi, les scènes de pure fiction, qu’elles soient policières ou politiques, ont été les plus faciles à rédiger. J’ai laissé libre cours à mon imagination et les intrigues se sont construites naturellement, tout comme chaque rebondissement. Mais paradoxalement, l’étape la plus délicate a été celle de l’expression des émotions les plus profondes. Quand il s’est agi de mettre en mots le processus carnavalesque et le Carnaval, une dimension plus intime s’est imposée. Traduire cette effervescence unique, cette passion viscérale, ce lien indéfectible qui m’unit à cette tradition, trouver les mots justes pour décrire ce ressenti et cet attachement si forts, a été un défi bien plus ardu que de bâtir une intrigue fictive. Car le Carnaval de Binche ne se raconte pas simplement, il se vit, il se ressent au plus profond de soi.
Aimez-vous lire ? Beaucoup de gens croient qu’il faut beaucoup lire pour écrire. Qu’en pensez-vous ?
J’aime lire, découvrir des romans, explorer les livres d’histoire, et me plonger dans l’univers visuel et narratif des bandes dessinées. Chaque genre apporte une richesse particulière, une façon unique de raconter et de transmettre des émotions. Lire, c’est voyager à travers le temps, les époques et les imaginaires. C’est une source d’inspiration. On y apprend à structurer un récit, à affiner son style, à capter des ambiances et à comprendre les nuances des dialogues. Je suis convaincu que la lecture nourrit l’écriture, et qu’elle permet d’élargir son horizon.
Combien de temps avez-vous laissé murir votre projet et quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume pour l’écrire ?
L’envie d’écrire m’accompagne depuis longtemps, depuis la naissance de mon fils en 1991. Pourtant, à cause des occupations professionnelles, des exigences du quotidien et des multiples activités qui rythment une vie, ce projet avait été mis en attente, relégué au second plan sans jamais disparaître complètement. Puis, en avril 2024, un événement a tout changé : la naissance de mon petit-fils. Ce fut un déclic, une prise de conscience. À ce moment-là, j’ai compris qu’il était temps de me lancer sérieusement, de concrétiser cette envie longtemps repoussée et de laisser à mon fils et à mon petit-fils une trace, même modeste, de mon passage dans la vie, dans leur vie. Un souvenir inscrit dans le temps...
Avez-vous d’autres projets de livre(s) en cours (suite, nouvelle saga, etc.) ?
Une fois que l’on a goûté à l’aventure de l’écriture, il est difficile de s’arrêter. L’envie de raconter, d’explorer de nouveaux univers prend le dessus. Un deuxième roman est actuellement en cours d’écriture. Ce nouvel ouvrage, dont la sortie est prévue pour fin 2026, ne sera pas une suite du premier, mais il s’inscrit dans la même atmosphère. Les personnages principaux de mon premier roman seront de retour, évoluant une fois de plus dans le cadre de Binche, dont le passé historique servira de fil conducteur à l’intrigue. Ce projet sera une nouvelle aventure littéraire où réalité et fiction se mêleront pour donner vie à un récit imprégné de l’âme binchoise.
Comment faites-vous votre promotion ? (Réseaux sociaux, presse, salons et foires du livre, démarchage dans les points de vente, etc.)
N’étant pas un adepte des réseaux sociaux, j’ai choisi, pour la promotion de mon livre, une approche plus directe en faisant appel à mes connaissances : ma famille, mes amis, les membres de la société dans laquelle je fais le Gille (la Société royale les Réguénaires) mais aussi les journaux locaux et une chaîne de télévision régionale, qui jouent un rôle essentiel dans la mise en lumière des auteurs locaux. La vente confiée à une librairie binchoise constitue un autre point d’ancrage important dans ma démarche.
Quels conseils ou astuces donneriez-vous à un auteur qui souhaite publier un livre ?
Écrire un livre est une aventure passionnante et exigeante. Un conseil ? Le contenu doit être en harmonie avec ce que vous êtes ! Il est essentiel de mettre dans votre livre ce que vous aimez retrouver dans vos lectures ou ce que vous avez envie de lire. Votre authenticité et votre passion transparaîtront à travers vos mots. N’hésitez pas à vous investir pleinement dans votre œuvre. Apportez une part de vous-même, vos expériences, vos émotions et votre univers, sans oublier de laisser libre cours à votre imaginaire. Cela donnera à votre texte une touche unique et personnelle. Enfin, enrichissez l'intrigue en explorant des descriptions de lieux, des ambiances, et en partageant la vie et les émotions des protagonistes avec vos lecteurs. Ces éléments créent une immersion profonde et une connexion avec votre histoire. Ensuite, publier son livre est une étape cruciale. Pour toutes les formalités administratives, entourez-vous de personnes compétentes, professionnelles et bienveillantes. Leur objectif principal doit être de vous soutenir dans votre parcours littéraire, pas de vous considérer comme une « vache à lait » si le succès est au rendez-vous.
Comment avez-vous découvert Le Livre en papier ?
Pour trouver un éditeur qui correspondait à mes critères, je me suis plongé dans des recherches sur Internet. Mon objectif était clair : une société alliant simplicité, qualité, absence de contraintes contractuelles, et proximité. C'est ainsi que j'ai découvert « Le Livre en papier ». Les commentaires que j'ai pu lire m'ont d’emblée donné une impression très positive. Chaque retour témoignait du sérieux, de l'excellence et de l'accessibilité de cette entreprise. Mon ressenti s’est confirmé lors de mon premier contact avec Madame Dubreucq. Cet échange téléphonique particulièrement agréable, s’est avéré très professionnel et constructif. Son écoute et ses réponses claires et détaillées m'ont convaincu de façon définitive que « Le Livre en papier » était le choix évident pour concrétiser mon projet.
Pourquoi avoir choisi l’auto-édition avec Le Livre en papier ?
Faire accepter son livre par une grande maison ressemble à un véritable chemin de croix et il faut sans cesse se débattre parmi l’avalanche de propositions que reçoivent les éditeurs. L’auto-édition me permet de maîtriser pleinement mon projet, que ce soit sur le plan créatif, financier ou éditorial. Ce choix m’offre une grande liberté, me permettant de publier à mon rythme, sans contrat ni contrainte extérieure. Si j’ai choisi de travailler avec « Le Livre en papier », c’est pour l’étendue et la qualité de l’aide et des services proposés, la simplicité des procédures, le travail en circuit court mais aussi parce que « Le Livre en papier » est une entreprise locale, installée dans la région du Centre, à quelques kilomètres de chez moi. Cette dimension est essentielle à mes yeux : soutenir une structure belge, qui valorise les auteurs et propose un service de qualité, est une manière de préserver et promouvoir un savoir-faire de chez nous. De plus, toutes les personnes qui travaillent dans cette entreprise sont d’une gentillesse, d’une compétence et d’un professionnalisme qui me confortent dans mon choix.
Comment décririez-vous cette expérience ?
Je ne pourrais pas être plus satisfait de ma collaboration avec « Le Livre en papier ». Ce partenariat m’a permis de rester maître de mes projets tout en bénéficiant d’un soutien irréprochable à chaque étape. C’est une expérience que je recommande sans hésitation à tout futur auteur. Que vous soyez novice ou expérimenté, travailler avec « Le Livre en papier », c’est s’assurer d’un accompagnement de qualité qui vous permet de donner vie à vos idées en toute sérénité.
Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?
En un mot : RIEN !
Recherches connexes : Jean-Pierre Cuvelier, publier livre, écrire un livre