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A la rencontre de Philippe Baudot

Posté le 09/01/2025 • Catégorie : A la rencontre des auteurs

Philippe Baudot, vous êtes l'auteur du livre Piano rue Royale publié avec Le Livre en papier.

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Je suis né à Bruxelles, en 1957. C’est donc en poussette que j’ai visité l’expo 58. Je suis l’heureux grand-père de cinq petits-enfants auxquels j’ai l’ambition de transmettre l’amour de cette ville. J’ai toujours aimé raconter des histoires. C’est à partir de 2007 que j’ai progressivement fait du conte à titre professionnel. Faire de sa passion son métier, c’était un rêve qui devenait réalité. Je n’ai plus jamais arrêté depuis. J’ai eu la chance de multiplier les collaborations avec des musées, des centres culturels, des associations, des collectifs…et j’ai ainsi pu raconter dans les lieux les plus divers devant des publics de tous âges. Dans le petit monde du conte, j’ai acquis une (modeste) notoriété en tant que « conteur Bruxellois ». Les chemins du conte m’ont ouvert les portes de lieux dans lesquels je n’aurais jamais cru accéder un jour, de la prison aux studios de radio…

Quand avez-vous commencé à écrire ?

En tant que conteur, je suis au départ plus dans l’oralité que dans l’écriture. Mais il y a bien sûr une grande proximité entre ces deux univers. C’est en 2017 que j’ai publié mon premier petit recueil de nouvelles sur base des histoires que je racontais au Musée des égouts. Deux autres petits bouquins ont suivi en 2020 et 2022. Pour ces publications dans la collection « Bruxelles se conte » des éditions Maelström, je restais dans un format proche de celui du conte, à savoir des histoires d’une dizaine de minutes avec peu de personnages. L’idée était de « stabiliser » le récit en le racontant un certain nombre de fois et de le « fixer » ensuite dans une version écrite. J’ignorais, avec ces premières publications, que le fait d’avoir mis la main dans l’engrenage de l’écriture allait déboucher sur la publication d’un roman fin 2024.

Quelle étape vous a paru la plus facile et celle qui vous a paru la plus difficile lors de l’écriture de votre livre ?

L’étape la plus facile a été celle de la documentation préalable à l’écriture du récit proprement dit. Piano rue Royale étant un roman qui se déroule dans un contexte historique, j’ai été amené à faire des recherches sur le Bruxelles du 19ème siècle et sur une série de personnages susceptibles de graviter autour du récit. Je ne suis pas historien, mais mon expérience de conteur a été très précieuse pour ces recherches. Voilà des années que j’ai pris l’habitude de rechercher du « grain à moudre » pour mes petites histoires. Ma méthode est celle du chercheur d’or : je passe au tamis les sédiments de l’Histoire et je recueille ensuite les pépites qui restent au fond du tamis, lesquelles vont me servir dans mes histoires. L’étape de la structuration du récit proprement dit a été plus difficile. J’ai bien heureusement pu bénéficier à ce stade des conseils bienveillants de plusieurs personnes-ressources auprès desquelles j’ai pu tester la pertinence de mes premières ébauches.

Aimez-vous lire ? Beaucoup de gens croient qu’il faut beaucoup lire pour écrire. Qu’en pensez-vous ?

Je ne peux pas vraiment me qualifier de gros lecteur, mais je ne peux que constater qu’au fil des ans j’y consacre de plus en plus de temps. La plus grande motivation qui m’anime pour lire est la découverte de « grain à moudre » pour mes activités de conteur. Quand je lis, je prends note de tout ce qui pourrait un jour enrichir un récit. Certaines de ces pépites sont exhumées des années après, d’autres jamais. Ce qui est sûr, c’est que la lecture constitue pour moi une ressource et nullement un passe-temps.

Combien de temps avez-vous laissé murir votre projet et quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume pour l’écrire ?

L’élément déclencheur qui m’a poussé à écrire ce roman est ma rencontre avec cette maison de la rue Royale qui fut celle de Marie Pleyel au 19ème siècle. J’ai eu la chance d’y accueillir de nombreux visiteurs pour une découverte insolite de ces lieux. C’est après plus d’un an de ces « Visites Hallucinées » que l’idée de Piano rue Royale s’est imposée à moi.

Avez-vous d’autres projets de livre(s) en cours (suite, nouvelle saga, etc.) ? 

Il semble en effet que je suis désormais lourdement frappé par le virus de l’écriture. J’ai plusieurs projets dans les tiroirs dont un est en cours de concrétisation : affaire à suivre…En ce qui concerne les suites de la parution de Piano rue Royale, j’attends avec impatience et curiosité la parution prochaine de la version néerlandophone du roman. Deux traductrices travaillent actuellement sur le texte. Le fait de voir son livre rendu accessible dans une autre langue constitue une expérience singulière pour un auteur.

Comment faites-vous votre promotion ? (Réseaux sociaux, presse, salons et foires du livre, démarchage dans les points de vente, etc.)

Je communique bien sûr sur les réseaux sociaux et dispose d’un site internet, de podcasts.... Il s’agit-là du minimum indispensable pour tout auteur désireux d’être présent en ligne. Mais je crois que la rencontre physique d’un livre avec ses lecteurs potentiels demeure l’élément-clé. Il s’agit du défi auquel tout éditeur est confronté : faire exister un titre parmi des milliers d’autres. En ce qui concerne la promotion de Piano rue Royale, le fait que l’action du roman se déroule dans un lieu public très connu et très visité à Bruxelles constitue assurément un atout.

Quels conseils ou astuces donneriez-vous à un auteur qui souhaite publier un livre ?

Avant toutes choses, je crois qu’il faut écrire le livre qu’on a envie de lire. Il faut se lancer dans cette aventure en se faisant confiance. Mais l’écriture est une activité solitaire qui peut parfois conduire aux doutes ou au découragement. Ce qui m’a été indispensable, c’est de bénéficier de personnes-ressources qui ont joué un rôle de catalyseur dans le processus de création

Comment avez-vous découvert Le Livre en papier ?

Le Livre en Papier jouit d’une excellente notoriété et occupe une position singulière dans le paysage de l’auto-édition belge. Les retours très positifs des nombreux auteurs qui ont eu recours à la plateforme sont rassurants lorsqu’il s’agit de choisir le lieu de naissance de son bébé.

Pourquoi avoir choisi l’auto-édition avec Le Livre en papier ?

Le fait d’opter pour l’auto-édition pour la publication de mon roman m’a permis de mener ce projet à bien en toute indépendance et ce dans un délai correspondant à mes attentes. Le monde des maisons d’édition est très difficile d’accès si on ne dispose pas d’une grande notoriété médiatique. Je suis convaincu qu’un footballeur-vedette qui cherche à publier un livre sur sa collection de décapsuleurs trouvera très facilement à se faire éditer. L’auto-édition avec le Livre en Papier me permet de bénéficier d’un travail de qualité réalisé entièrement en Belgique, ce qui est pour moi particulièrement important dans un monde dans lequel la délocalisation des activités constitue un fléau social et écologique.

Comment décririez-vous cette expérience ?

Je suis extrêmement satisfait de cette expérience. Vu mon âge, je dispose d’une certaine expérience dans la gestion de projets et J’utilise trois critères pour évaluer une collaboration : la réactivité, la fiabilité et l’efficacité. Le Livre en Papier coche les trois cases.

Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?

Rien du tout !

Recherches connexes : Philippe Baudotpublier livreécrire un livre

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