A la rencontre de Purple Seven
Posté le 16/05/2018 • Catégorie : A la rencontre des auteursPurple Seven, vous êtes l'auteur du livre Le berger ivre, publié avec Le Livre en papier.
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Aurélie (c’est le premier point et c’est la partie facile). J’ai 26 ans, je viens d’une grande famille qui vit dans la campagne en région liégeoise. J’aime la musique, les voyages, le trampoline, mes frères et sœurs, les gens (avec de malheureuses exceptions), le dialogue, la découverte de nouveaux univers (notamment par la lecture). Je n’aime pas être déçue, le contrôle, les administrations (malgré l’une ou l’autre heureuse exception), la résignation et l’anis. C’est une description de moi merveilleusement incomplète mais cela donne une bonne idée.
Quand avez-vous commencé à écrire ?
J’écris depuis que j’ai 6 ans. À l’époque, je manquais de mots, donc je devais choisir mon sujet avec précaution. Ma première histoire parlait de chats. Ils avaient tous des noms en « oir » parce qu’on venait de m’apprendre ce son-là à l’école. Plus tard, j’ai parfois manqué d’expérience pour décrire les nuances de la vie et des sentiments. Mais selon moi, cela s’améliore !
Quelle étape vous a paru la plus facile et celle qui vous a paru la plus difficile lors de l’écriture de votre livre ?
Le plus facile pour moi, c’était d’avoir le récit dans la tête. Il était presque « trop là », déjà clair dans mon imagination. Ce qui était difficile, c’était de l’écrire jusqu’au bout. En fait, il faut tellement de phrases pour bien exprimer une image de quelques secondes, que vous, auteur, vous voyez déjà clairement ! Ecrire juste une petite partie de l’histoire me prenait des heures et beaucoup d’énergie et de cœur. J’aime ce sentiment parce que j’aime écrire. Ou peut-être l’inverse. Mais la vitesse très lente de réalisation du livre (et le manque de temps pour m’y consacrer pleinement) avait parfois quelque chose de frustrant et de laborieux.
Aimez-vous lire ? Beaucoup de gens croient qu’il faut beaucoup lire pour écrire. Qu’en pensez-vous ?
J’adore lire. Je ne pense pas que cela soit forcément lié mais je crois qu’aimer lire aide beaucoup. Lire permet de recevoir indirectement de l’expérience. Surtout quand l’on continue à lire en ayant déjà sérieusement commencé à écrire. J Je pense aussi qu’il faut avoir été touché par la magie des mots et des livres, d’une façon ou d’une autre, pour aller au bout du défi qu’est l’écriture d’un livre.
Combien de temps avez-vous laissé murir votre projet et quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume pour l’écrire ?
Pour moi, le projet est apparu un peu de nulle part et a commencé très naturellement. Mon histoire « m’est venue » (dans les grandes lignes) et m’a tout de suite habitée. J’ai très rapidement commencé à l’écrire, l’année de mes 16 ans. Le fait est que j’ai beaucoup pris et reposé la plume par la suite ! A l’origine, mon roman était manuscrit et fait de petits morceaux. Le processus de le taper à l’ordinateur, de le revoir, de le « compiler » a pris du temps aussi.
Avez-vous d’autres projets de livre(s) en cours (suite, nouvelle saga, etc.) ?
Oui, j’ai toujours plusieurs projets dans la tête et dans les tiroirs. Les deux plus importants pour moi actuellement sont une suite à mon premier roman « Le Berger Ivre », que j’ai commencé à écrire et un recueil de poésies.
Comment faites-vous votre promotion ? (Réseaux sociaux, presse, salons et foires du livre, démarchage dans les points de vente, etc.)
Je suis au tout début de la route. Mon livre est sorti il y a moins de 48 heures. Mais j’ai déjà fait ma pub sur les réseaux sociaux et par courriels. Je ne compte pas m’arrêter là.
Quels conseils ou astuces donneriez-vous à un auteur qui souhaite publier un livre ?
Avant tout, je conseillerais de s’écouter : Est-ce que la personne ressent l’envie de publier ? Est-ce une envie profonde ? Est-ce un rêve, et de quoi rêve-t-elle en fait avec cette publication ? Si vraiment l’envie est là, je crois qu’il faut se lancer. Si possible, après avoir fait le point sur ses attentes et souhaits, pour éviter des déceptions et choisir la voie d’édition qui lui correspond le mieux.
Comment avez-vous découvert Le Livre en papier ?
J’avais déjà vu passer leur nom sur internet, et puis une amie m’a vraiment conseillé d’entrer en contact avec eux pour me renseigner sur les possibilités de publier mon premier roman. C’est une histoire assez classique.
Pourquoi avoir choisi l’auto-édition avec Le Livre en papier ?
Cela m’a paru une belle première étape. J’avais avant tout envie de partager mon livre avec mes proches, je souhaitais que mon livre soit disponible en version papier et pour un prix accessible. Le Livre en papier permettait cela rapidement et sans frais. J’ai aussi eu des bons contacts ces dernières semaines avec un de leurs employés ce qui a fini de me convaincre. Ce premier souhait de « partage aux proches » est en train de se réaliser et ça me rend heureuse. Maintenant, j’aimerais continuer dans mon élan et partager mon livre avec d’autres lecteurs aussi.
Comment décririez-vous cette expérience ?
Jusqu’ici c’est une expérience enrichissante et joyeuse. Savoir et voir son livre publié apportent beaucoup d’émotions. C’est un accomplissement. Ça m’a mise aussi face à moi-même, face à mes attentes, mes peurs, mes espoirs. Il y a un tri en cours, mais c’est plutôt une bonne chose.
Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?
Jusqu’ici c’est une expérience enrichissante et joyeuse. Savoir et voir son livre publié apportent beaucoup d’émotions. C’est un accomplissement. Ça m’a mise aussi face à moi-même, face à mes attentes, mes peurs, mes espoirs. Il y a un tri en cours, mais c’est plutôt une bonne chose.
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