La Libye, pays stratégique entre l’Afrique et l’Europe, a été réputée longtemps comme un état paria, à raison, sous la houlette du dictateur Mouammar KADHAFI. D’« Etat voyou », qualifié comme tel par Bill CLINTON, placé sous embargo, le « Guide » de Tripoli, conscient de son isolement diplomatique et économique, va s’employer à se rapprocher de l’Occident en renonçant à accueillir les mouvements terroristes occidentaux et à l’élaboration « d’armes de destruction massive ». (ADM)
Ce rapprochement progressif et spectaculaire fera de KADHAFI un homme fréquentable pour l’Occident. Le régime collabore étroitement avec les services de renseignements américains, britanniques et français, notamment. Sa visite officielle à Paris en décembre 2007 sera la consécration de son pragmatisme. Au nom de la « real politique », l’Occident renoue avec le Maître de Tripoli pour des raisons essentiellement économiques. Quatre ans plus tard, en 2011, dans le contexte du « Printemps arabe », KADHAFI est voué à nouveau aux gémonies voulant mettre un terme par les armes, à un début de révolution alors que la Libye et la grande majorité des habitants avaient retrouvé la prospérité. Benghazi devient le siège de la rébellion au point de créer un « Conseil National de Transition » (CNT) avec l’appui actif de Bernard – Henri LEVY agissant dans un cadre qu’il qualifie « d’humanitaire ». En février 2011, grâce aux pressions de Nicolas SARKOZY, la Résolution 1973 donne mandat à l’OTAN de bombarder l’armée de KADHAFI pour « protéger » la population civile de BENGHAZI. L’Union Africaine (UA) déploie tous les efforts diplomatiques pour éviter le pire et obtient un accord de KADHAFI pour s’engager dans un processus démocratique et quitter le Pouvoir dont il était, de son propre aveu, fatigué. L’UA reçoit une gifle. Elle ne compte pas diplomatiquement sur son propre continent. L’auteur, Dominique UGEUX, en mission d’affaires au Togo, est approché par les services secrets sur ordre de KADHAFI qui lui demandent au nom du « Guide », de solliciter le célèbre avocat Jacques VERGES afin qu’il le défende dans le cas où il serait déféré devant la Cour Pénale Internationale (CPI). VERGES accepte immédiatement. L’auteur entretiendra une relation très étroite, amicale et confidentielle avec l’homme de loi qui lui communiquera régulièrement des informations « Top Secret ».
C’est décidé : il faut « écarter » définitivement KADHAFI. En violant la Résolution 1973 de l’ONU, son élimination aura des conséquences incalculables. A présent, les djihadistes, que KADHAFI combattait, sèment le chaos et la terreur, sans parler des 17.000 migrants noyés en Méditerranée.
Auteur : |
Dominique Ugeux |
Editeur : |
Editions Surprendre |
Catégorie : |
Sciences Politiques - Socialisation politique |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
322 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-0370-5 |