Dans notre expérience de la réalité, nous n’avons généralement pas accès à ces dimensions parallèles que la physique quantique nous suggère, ou si peu. À moins d’être chercheur ès sciences. Et encore.
Pourtant, n’en déplaise au lecteur, l’univers de Luc Hullus se situe dans une de ces dimensions parallèles à la nôtre, où « ON » ne veille pas au grain, mais se contente de gérer les archives au travers de ses chroniques. L’auteur est une des personnes de notre monde, plus nombreuses qu’on ne le pourrait penser, à quelque peu y avoir accès.
On y retrouve la plupart de ces caractéristiques qui rendent notre quotidien si agréable et dépourvu de contrariétés, même si, comparativement à notre propre dimension, dans celle-là, c’est le grand foutoir ! On peut y rencontrer certaines personnes de notre réalité, portant ou non d’identiques patronymes, plutôt que d’autres, remplacées par d’illustres inconnus, ou pas. On risque aussi de se trouver désorienté par ces centres d’intérêt autrement dénommés, pourtant si semblables aux nôtres, ou presque. Quant à tout le reste, c’est à l’avenant.
C’est dans cette région de Basse-Meuse visétoise qu’évolue notre héros. Qu’évoluait devrait-on plutôt dire, car, ainsi que le révèle cette tentative de récit biographique, c’est une fois décédé que Luc Hullus, gourmand de vivre sur tous les plans, va découvrir que la réalité n’est pas toujours ce qu’elle paraît être, surtout pour les cinq sens, si limités en matière de perception de l’évidence.
DE QUELQUES PRÉCISIONS À PROPOS DE CES CHRONIQUES
Cet ouvrage relève totalement de la fiction. Son histoire se déroule dans un de ces univers parallèles au nôtre. Ces univers ont un commun dénominateur : ON. Ce gros rigolo de ON veille ironiquement et en parfait humoriste sur tous ces petits mondes. Pour éviter de s’enliser dans un travail, terme qui lui répugne, il archive les données sous forme de chroniques. Cet ouvrage a pu être conçu par l’auteur grâce à l’humeur facétieuse de ce ON qui lui a permis d’accéder à une partie de ces informations depuis, et en dépit de, sa propre dimension. Il a ainsi pu constater que ces univers ont beaucoup de points en commun. De tous les éléments : planètes, paysages, états, drapeaux, villes et villages, implantations, lieux, fleuves… bref tout ce qui y semble effectivement réel, certains restent similaires d’une dimension à l’autre, certains sont différents. Il en va de même de tout ce que nous considérons comme relevant du vivant : flore et faune, y compris les humanoïdes se rencontrent similaires ou non. Parfois aussi ils se retrouvent dans plusieurs univers, à l’exception de l’autre. Cela relèverait de la question du choix d’incarnation des âmes.
Je pourrais essayer de m’étendre plus longuement, mais expliciter ON relève de l’infini, de la gageure donc. Pour le coup, ON m’a bien fait comprendre que je serais bien incapable de le percevoir dans sa globalité. C’est pourquoi je me suis limité jusqu’à présent — peut-être même est-ce le seul qu’ON m’ait autorisé à aborder ? — aux chroniques d’un seul de ces univers. Vous pourrez constater que certains lieux portent des noms similaires à ceux que nous fréquentons, d’autres non. Par contre, si certains êtres vous évoquent des gens par ailleurs connus de vous, cela ne relève que de pures coïncidences extradimensionnelles. Les possibilités rendant ce phénomène improbable ont beau être infinies, ce farceur de ON semble pourtant bien décidé à n’en point tenir compte et à se payer jusqu’à sa propre tête. Façon de parler, bien évidemment…
Auteur : |
Christian Spits |
Editeur : |
L'imagitateur |
Catégorie : |
Romans & Essais - Biographie |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
270 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-930981-05-5 |