Le Livre en papier • La vie est forte, nos vies sont fragiles de Serge Dalla Piazza

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La vie est forte, nos vies sont fragiles
Qu’est-ce qui est vivant et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Avec le virus comme plaque tournante de la réflexion, nous arriverons à la Vie elle- même, à ses fondements, à ses origines, à ses qualités, à ses erreurs, à ses faiblesses. Nous en tirerons des enseignements sur notre vie actuelle et, tout au long de notre parcours, nous verrons l’importance que revêt la génétique pour expliquer pourquoi la Vie est si forte et nos vies si fragiles. L’être humain est au centre de tout, constitue le stade ultime de l’évolution et le reste de la biosphère lui est assujetti. Or, toutes les formes de vie exigent du respect, celui que nous accordons à la Vie elle-même et nous découvrirons que la coopération entre les espèces est bien plus importante que supposé.
Prix : 15.00 €
Tous les prix incluent la TVA, hors frais de port
TITRE : LA VIE EST FORTE, NOS VIES SONT FRAGILES
AUTEUR :Serge Dalla Piazza

POINT DE DÉPART :
Qu’est-ce qui distingue le vivant du non vivant ?

SYNOPSIS :

Sous la forme d’un voyage initiatique, nous commençons par explorer le Continent de la Vie. Dans notre entourage immédiat, nous constatons tous et nous nous émerveillons des différentes formes de vie visibles. Certains gardent un doute sur la vie des arbres et encore plus sur ce que nous ne voyons pas, l’infiniment petit. Pourtant, la Vie est unitaire : au départ de quelques atomes, puis de molécules, nous assisterons à la naissance de la cellule, constituant primaire de toutes les formes de vie. Nous assistons à la naissance des premières cellules en soulignant à la fois une origine terrestre et une origine extraterrestre. Nous commencerons alors un classement allant du plus simple au plus complexe, des bactéries aux animaux et à l’être humain. On a l’habitude de concevoir l’évolution sous la forme d’un arbre, avec ses branches et ses rameaux. Il existe une multitude de représentations, mais nous avons choisi celle d’un buisson. Au départ des premières cellules, la vie a explosé dans une sorte de big bang, à l’instar de ce qui se passe dans le cosmos. Au départ de LUCA, nos premiers ancêtres aux êtres complexes que nous sommes, le chemin est long, mais absolument pas continu. Des espèces apparaissent et se maintiennent, tandis que d’autres disparaissent en laissant des traces fossiles. Notre propos est de montrer qu’il n’y a pas réellement évolution, mais adaptation. Chaque espèce qui naît et dure quelque peu à l’échelle du temps géologique est adaptée à une niche écologique. Si cette niche vient à disparaître ou à se modifier profondément, l’espèce disparaît et une autre, éventuellement cousine de la première, apparaît. Dans ce sens, le buisson du vivant nous donne un message clair : l’homo sapiens n’est pas le sommet d’une évolution continue, mais une espèce adaptée à un environnement donné. Cela nous permet de réfléchir à notre place sur la planète bleue. Nos caractéristiques (intelligence, conscience, émotions notamment) suffisent-elles à définir l’être homme dans sa suprématie et dans les exactions commises en son nom ?

Durant notre voyage, nous avons l’occasion de nous arrêter dans la bibliothèque du vivant. Il existe en effet des caractères communs à toutes les espèces. Nous définissons ainsi 9 traits, relativement originaux dans leur définition et dans les précisions apportées. Chaque individu est différent de son voisin. Cela est valable pour l’être humain, mais l’est également pour toutes les autres formes de vie. Nous le percevons facilement parfois, surtout pour notre espèce. Quand il s’agit de deux zèbres ou de deux brins d’herbe, cela devient beaucoup moins évident. Une nouvelle fois, cette observation avec les moyens donnés par nos cinq sens relativise l’individualisme absolu de l’être humain. Toute forme de vie qui nous entoure dispose de caractères propres, les individus qui la composent également, mais ce constat dépend des outils que nous mettons en œuvre pour le percevoir. Une amibe, bien différente de sa voisine, est aussi adaptée à son environnement que nous au nôtre, mais à sa manière évidemment. Et dans cette bibliothèque, nous apercevons des formes de vie qui défient toute classification.

Notre programme prévoit un détour vers le pays des virus. Nous ne les connaissons qu’au travers des maladies, parfois gravissimes, dont ils sont la cause. Or, sur les milliers de virus, seule une poignée est porteuse de ces maladies humaines. Chaque virus a sa cible privilégiée : mammifères, champignons, végétaux, bactéries, etc. Une majorité de biologistes les considèrent comme non vivants. Il s’agit pour eux d’un amas de protéines actives avec du matériel génétique et qui disposent de mécanismes infectieux très particuliers. D’autres biologistes, surtout les virologues, ne sont pas tout à fait de cet avis. Quand le virus infecte une cellule, les deux ensembles deviennent une cellule virale et celle-ci prend en quelque sorte vie sous nos yeux. Grâce à l’évolution de nos techniques d’observation, nous voyons apparaître des virus géants, dont la complexité nous laisse pantois. Leur matériel génétique est complexe, leur forme très variée. Ils adaptent en particulier des « comportements » que nous n’imaginions même pas voici deux décennies. Certains virus infectent d’autres virus. D’autres utilisent une sorte de télécommande pour ouvrir une porte d’entrée dans la cellule… et la refermer. D’autres encore cachent leur pouvoir, notamment en associant, au gré de leur pérégrinations, certains de leurs gènes à ceux de leurs hôtes. Finalement, nous apprenons d’eux deux éléments fondamentaux. Ils sont à l’origine de mutations génétiques chez tous les êtres vivants, y compris chez les mammifères. Ils sont notamment, au sein de notre espèce, à l’origine du placenta, du développement des connexions synaptiques du cerveau humain, de certaines maladies, dont des maladies évolutives ou des cancers. Leur machinerie nous tue parfois, mais jamais totalement l’espèce, car sinon, ils se suicideraient en quelque sorte eux-mêmes, faute d’hôtes reproducteurs. Le second enseignement à tirer concerne leur origine. Non, la transformation, l’adaptation des espèces ne vont pas toujours dans le sens de plus de complexité. Leur origine même se situerait dans la simplification d’anciennes espèces de bactéries. Tout cela a de quoi remettre en question une partie des conceptions de Darwin.

Nous reprenons alors notre périple pour un arrêt à l’école de la vie. Cela nous donne l’occasion de faire le point. Notre recherche sur la Vie, ses origines, ses caractères, ses influences réciproques nous permettent de tirer 10 leçons :
- Les virus existent ;
- Il faut revoir les critères du vivant ;
- De l’arbre au buisson du vivant ;
- La coopération prévaut sur la lutte pour la vie ;
- Les fondements de la vie sont simples ;
- Les formes de vie changent à chaque instant ;
- Les êtres vivants ont besoin des microbes ;
- Aucune théorie n’est éternelle ;
- Les virus, une clé pour l’évolution ;
- La biosphère et ses interconnexions ;
Cette sorte de road book souligne l’existence des facettes du vivant, leur mouvance, la coopération nécessaire, une simplification parfois pour une adaptation optimale.

Nous voilà déjà repartis vers une nouvelle étape, et nous visitons une maternité et plus spécifiquement son département de génétique. En effet, si des espèces changent et d’autres restent quasi immuables, c’est sous l’influence de leurs gènes. Nous y constatons toute la complexité de ce support hérité des étoiles et de notre histoire depuis plus de trois milliards d’années. Nous y voyons que l’épigénétique a son mot à dire pour favoriser ou non l’adaptation à un biotope. Nous ne pouvons pas réellement prédire l’avenir, mais nous y percevons des éléments, issus des recherches actuelles, qui nous permettent d’en envisager quelques facettes. La complexité de la Vie nous laisse une nouvelle fois ébahis devant tant de merveilles. Nous pouvons répondre à quelques questions qui nous taraudent : pourquoi tant de diversité, pourquoi une mouche est-elle une mouche, pourquoi les gènes déterministes sont-ils si peu nombreux ? Nous en arrivons à la comparaison avec la construction du buisson du vivant même par des gènes entrepreneurs, architectes et maçons.

A ce stade, une partie des voyageurs peut dès lors s’embarquer vers une exoplanète, la Lune ou Mars par exemple pour un peuplement qu’on peut espérer heureux. Nous nous demandons quel est le prix de cet exode. Mais la plupart de nos compagnons de voyage retournent chez eux sur la planète bleue. Leur avenir est incertain, mais radieux. Que ferons-nous du clonage humain, des cellules souches, des chimères génétiques, des thérapies géniques ? Sommes-nous en train de façonner une nouvelle espèce humaine, une humanité 2.0 ? Les progrès concernent-ils tout le monde ou seulement une partie, issue du contrôle de nos informations génétiques, mais surtout numériques ? Nous terminons en différenciant un monde collectif de bisounours, d’un monde individuel où la jouissance du quotidien est la seule perspective. Peut-être ! Car il nous faut sans cesse suspendre nos occupations quotidiennes, nous arrêter, muets de stupeur, devant cette Vie qui est pourtant la nôtre et que sa familiarité avec la mort nous empêche de voir comme une effrayante énigme.
Auteur : Serge Dalla Piazza
Catégorie : Ouvrages scientifiques - Biologie
Format : A5 (14,8 x 21 cm)
Nombre de pages : 194
Couverture : Souple
Reliure : Dos carré collé
Finition : Brillant
ISBN : 978-2-8083-0620-1
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Serge Dalla Piazza Serge DALLA PIAZZA est docteur en neuropsychologie. Désormais à la retraite, il s’adonne à l’écriture dans des domaines... Tous les ouvrages de cet auteur »
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