Voici un recueil de nouvelles qui manque d'une préface. Alors, comme celle-ci manquait, je me suis mis à écrire une série de mea culpa avant chaque nouvelle, pour expliquer pourquoi j'avais commis tous ces crimes envers la Littérature, pourquoi j'avais cru judicieux à certaines périodes de ma vie de me lancer dans l'écriture de textes... Comment j'étais passé d'un Jean-Popol Sartre très mal assimilé (Vertiges) à un Eddy Husserl trituré et torturé dans un grand éclat de rire (Suicide de Narcisse), en passant par un tas de trucs plus ou moins bien ou mal sentis (la décadence littéraire pour le pire, le viol d'une petite fille pour le meilleur... à moins que ce ne soit l'inverse).
Ce qui permet de faire le lien entre toutes ces nouvelles, ce sont les blessures qu'elles infligent aux Lettres. Si Roger Corman avait été écrivain plutôt que réalisateur de films de série B, il aurait pu écrire des nouvelles de ce genre, ces nouvelles d'un autre temps où je m'autorisais à peu près tout.
Ce recueil de nouvelles regroupe des textes écrits entre 1995 et 2002 et marque le passage entre l'adolescent qui ignore à peu près tout de la Littérature et la Philosophie au jeune adulte qui, au sortir de ses études, en sait quand même déjà beaucoup plus... mais pas encore assez.
Auteur : |
Michaël Hagelstein |
Catégorie : |
Romans & Essais - Nouvelles |
Format : |
Poche (11 x 18 cm) |
Nombre de pages : |
341 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-0965-3 |