Quelques années après « ... ensuite, ils se mirent à hurler comme des chiens apeurés », Michaël Hagelstein récidive et en propose une image renversée : « ... comme des métaphores aux pieds d'Orphée » a l'air de fonctionner sur le même principe, avec ses nombreux personnages, qui forment des alliances, puis s'en délient pour en créer de nouvelles, avec son objet central qui attire tous les regards et toutes les convoitises...
Sauf que...
Sauf que l'objet est à présent une femme, Ophélie, qu'elle n'intervient qu'au bout du troisième acte et qu'elle démonte la pièce là où la malle des « Chiens Apeurés » la fondait.
Sauf que... aux personnages insupportables des Chiens Apeurés, ici nous sommes plutôt bien entourés, en tout cas pas trop mal : à l'exception de la vieille bique surnommée « la concierge » par les résidents d'un immeuble à appartements, les personnages sont plutôt sympathiques et attachants, malgré les défauts des uns et des autres.
Sauf que... au grand désordre absurde des Chiens Apeurés, Michaël Hagelstein construit véritablement sa pièce de manière sensée, comme une expérience scientifique... Mais au bout de cette quête de sens, la vérité ultime n'est-elle pas finalement la folie du contre-sens ?
Auteur : |
Michaël Hagelstein |
Catégorie : |
Littérature générale - Théâtre |
Format : |
Poche+ (11 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
174 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-1239-4 |