De 1945 à 1985, le Parti communiste a exercé une influence importante, et parfois décisive, sur la vie sociale, politique, internationale de la Belgique, en privilégiant le lien entre mobilisations populaires et relais parlementaires.
À la Libération, fort de ses actes de résistance, le Parti Communiste rassemblait 80.000 adhérents et devenait la troisième force du pays. De 1947 à 1954, il connut une période très sectaire, débouchant sur son effondrement électoral. Avec la grève de 1960-1961, le Parti communiste reprit du poil de la bête. Très actif au niveau des entreprises, il a ensuite contribué de manière décisive à nombre d’avancées syndicales. Après Mai ’68, le PC s’est ouvert aux intellectuels, aux chrétiens de gauche. Mais il n’a pas réussi à se réformer en profondeur par l’intégration des nouveaux enjeux sociétaux : écologie, jeunesse, participation citoyenne. Il a échoué aussi à se distancier clairement du « modèle » soviétique très autoritaire. La coquille s’est refermée et, en 1985, le PC belge a perdu toute représentation parlementaire, avant de disparaître des radars politiques. .
La Belgique d’après guerre doit beaucoup aux communistes. De cette période féconde entre 1945 et 1985, quels enseignements positifs retenir, qui pourraient inspirer aujourd’hui les nécessaires combats pour des changements progressistes à tous niveaux ?
Auteur : |
Jean Lemaître |
Catégorie : |
Histoire |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
360 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-1245-5 |