Vers 1100, le seigneur d’Amougies-Russeignies est Huès de WAUDRIPONT, conseiller du comte de Flandre, décédé lors de la deuxième Croisade avec Thierry d’ALSACE.
Le Comte de Flandre Guy DAMPIERRE, achète (en 1280), Renaix et les fiefs qui en dépendent, à l’abbé de Saint-Corneille-d’Inde (près d’Aix-la-Chapelle), Raynard.
En 1287, Jean, sire d’AUDENARDE et de ROSOIR, reconnaît tenir en fief de Gui de DAMPIERRE tous ses biens de Renaix, Ellezelles et Amougies que tient ensuite de lui Alard d’ANTOING.
Olivier de POUCQUES est seigneur d’Amougies et Molimont par achat en 1363. Son fils Roland vend ses terres à son cousin Jean de POUCQUES en 1376. La seconde fille de Jean, Catherine de POUCQUES épousa Guillaume dit Wiscart de BOURS (décédé en 1415) dont elle eut une fille unique, Marguerite de BOURS.
Marguerite de BOURS épousa Philippe de MONTMORENCY dont elle eut deux fils dont l’aîné, Marc, seigneur de CROISILLES de MONTMORENCY, chevalier.
Antoine de MONTMORENCY, fils de Marc, semble avoir élu domicile au château d’Amougies. Il décède en 1529 mais pense à construire une chapelle funéraire contre le chœur de l’église Saint-Bavon dès 1507. Les gisants (fort abîmés) et les blasons d’Antoine et de sa seconde épouse sont encore visibles dans le chœur de l’église d’Amougies.
Baudoin de MONTMORENCY mène à bien le projet de chapelle funéraire. Son épouse, Isabeau de STAVELE, décède en 1542 au château d'Amougies.
Charles de MONTMORENCY, fils de Baudoin, meurt à Douai en 1605 mais est inhumé à Amougies. Il n’a donc peut-être pas habité au château d’Amougies comme son père et comme son fils Guillaume (1575-1638) et son épouse, Marie de Montjoie (1577-1666).
C’est ce couple qui fera creuser un caveau sous la chapelle funéraire, caveau englobé dans l’église lors de son extension en 1771 et aujourd’hui situé sous l’autel. A partir de cette génération et le 17e siècle, les renseignements qu’on peut récolter, sont plus nombreux, que ce soit au niveau généalogique qu’au niveau iconographique.
Il semble que le château d’Amougies ait rarement été la résidence principale des Princes de MONTMORENCY qui préfèrent souvent leur hôtel de Gand. Il n’en demeure pas moins qu’il sert de domicile successivement à plusieurs douairières (veuves) jusqu’en 1724.
En 1736, de vastes travaux aux fossés et aux bâtiments du château d’Amougies sont entamés, le couple Louis-François de MONTMORENCY – Marie Anne RYM ayant peut-être décidé de déménager de Gand pour s’installer à Amougies. Le projet sera interrompu par le décès des deux époux (en 1736 et 1738). Les frères et sœurs de Louis-François vivent pour la plupart à Paris où ils participent de manière parfois étonnante à la vie mondaine.
Les sources manquent parfois de précisions et se contredisent quelquefois… mais c’est la première fois que l’on peut mettre un visage sur certains prénoms… et cela jusqu’en 1813, année où la dernière représentante de la branche de MONTMORENCY-CROISILLES, Louise-Auguste, vend en viager tous ses bien situés à Amougies et Russeignies.
Un parcours inédit où les anecdotes fourmillent …
Auteur : |
Philippe Duponcheel |
Catégorie : |
Histoire |
Format : |
A4 (21 x 29,7 cm) |
Nombre de pages : |
196 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé, cousu au fil de lin |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-1598-2 |