Et si plus jamais vous ne deviez « payer l’addition » ? Si, pour une raison étonnante et inattendue, vous découvriez que, quoi que vous fassiez désormais, vous ne serez jamais plus tenu pour responsable de rien ? Qui deviendriez-vous ? Un monstre ?… Ou au contraire, enfin, un peu plus « vous-même » ? Quelle partie de vous-mêmes renieriez-vous ?
Votre vraie personnalité et votre nature, ont-elles été jusque-là tellement inhibées par les différents cadres, les différentes limites de la vie en famille ou en société, que vous n’êtes qu’une image déformée de vous-même ? Ou au contraire, ces cadres et ces règles nous sauvent-ils de nous-mêmes en nous préservant du pire ?
Henri habite une petite ville bourgeoise et tranquille. D’un âge certain, mais encore en parfaite santé, il vit seul. Un événement inhabituel va progressivement le faire basculer de l’autre côté de lui-même…
Cette histoire nous fait traverser les paradoxes et les errements de nos egos, les mystères de nos solitudes. Elle nous permet d’explorer les pactes silencieux, qui nous lient à nous-mêmes, qui nous lient aux autres, mais aussi nous relient, tout simplement.
Nos individualismes croissants nous poussent souvent à ne voir l’autre que comme un obstacle à notre réalisation personnelle, à l’expression pleine et entière de notre personnalité. Ils nous maintiennent dans cet état ordinaire de frustration permanente à n’être jamais tout à fait compris, cette contrainte s’ajoutant à tous les devoirs du quotidien. Mais s’il n’en était rien ? Si au contraire, l’autre était notre seule planche de salut. Si au contraire, notre unique chance de devenir nous-mêmes se trouvait dans les confrontations les plus inconfortables - voire insupportables - de nos différences. Si, au contraire, l’autre était la clé de notre bien-être par ce pouvoir qu’il détient d’apaiser nos craintes ? Et si, en définitive, [nous sommes tous différents] n’était qu’un mythe maladroit et délétère, creuset de nos abimes, et que ce qui est le plus proche d’une forme de vérité était plutôt [nous sommes tous pareils] ?…
« … Avec presque deux mois d’avance, il était assis sur son banc. Naturellement il faisait froid, mais sec, ce qui avait certainement dû l’aider à se décider lorsque l’idée qui le poussa à changer son habitude lui vint. Il est un âge où les conséquences de certains actes n’ont plus la moindre importance tant ils s’inscrivent à l’effaçable dans un avenir où vous n’êtes plus là pour les assumer. Il est un âge auquel « Carpe Diem » commence à sonner faux, à perdre de son sens…. »
Auteur : |
Lucien Dubial |
Catégorie : |
Romans & Essais - Contemporain |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
228 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8052-0856-0 |