Le Livre en papier • Histoire des PDGs à l'Image des PDs Homophobes (LE CHEF DE JEF, NE M'EMMERDEZ PAS ET CHARABIA POUR BREL DU XXIe) de Ivan Poli (Osunfemi Elebuibon)

Lorsque on a pas rien a faire parfois il faut ridiculiser l'opresseur et pas jamais les opressés, surtout a des gens dont on est un example qui connait bien l'ambiance du monde corporatif et les jeux et démonstrations gratuites de pouvoir que quelques administrateurs soumentent leurs subordoné(e)s.
On se sent parfois comme un vrai souris dans une boîte ( qui travaillent pour la boîte pleine des autres souris qui ont une vie de souris et qui vont à la boîte pour avoir quoi manger). Donc ce texte conçu pour le Théatre est une invitation en elle même à rire de ce qu'on a au monde corporatif a l'international à l'aide des parodies de Brel (Chef de « Jef » et Ne m'Emmerdez pas) concues spécialement pour l'ocasion et cloturées par un Monologue Décolonial (nommé CHARABIA) de l'image d'un poète des Rénaissances du Sud du XXIe siècle de la Paris cachée aux touristes. Bon Voyage Sensoriel.
CHEFde Jef?
Non chef, tès pas tout seul
Mais arrête de pêter
Comme ça devant tout le monde
Parce qu'une demi-vieille
Parce qu'une fausse blonde
T'a pás laissé manger
Non Chef tès pas tout seul
Mais tu sais qu'tu m'fais honte
À sangloter comme ça
Bêtement devant tout le monde
Parce qu'une pizza ET trois quarts d'Evian
T'sont Tombés de tes mains
Non Chef tès pas tout seul
Mais tu fais honte à voir
Les gens te peignent la tête
Foutons le camp de c'trottoir
Viens Chef, viens, viens

Viens ! Il me reste trois sous
On va aller se les boires
Chez ta mère Françoise
Viens Chef, viens, viens
Il me reste trois sous
Et si cèst pas assez
Beh, il m'restera l'ardoise
Puis on ira manger
Des moules et puis des frites
Des frites et puis des moules
Et du vin de Moselle
Et si tès encore triste
On visitera tes filles salopes
Chez la madame Andrée
Paraît quèlles sont trés d'nouvelles
On r'chant'ra comme avant
On sera bien tous les deux
Comme quand on était jeunes
Comme quand c'était le temps que
J'avais d' l'argent
Non Chef, tès pas tout seul
Mais arrête tes grimaces
Soulève tes cent kilos
Fais bouger ta carcasse
Je sais qu't'as le cœur gros
Mais, faut le soulever Chef
Non Chef, tès pas tout seul
Mais arrête de sangloter
Arrête de te répandre
Arrête de répéter
Qu'tès bon à t'en fout dês autres
Ou qu'tès bon à te pendre
Non Chef, tès pas tout seul
Mais cèst plus un trottoir
Arretes de faire Du cinéma
par que lês gens viennent te voir
Viens, viens Chef, viens

Viens ! Il me reste ma guitare
Je l'allumerai pour toi au mêtro
Et on y dansera tant que d'espagnolles
Chef, viens, viens
Comme quand on était mômes
Même t'áimais pas ça
T'imiteras au metro le Rossignol
Puis on se trouvera un banc
On parlera d'l'Amérique ( que tu vais pás y aller plus _
ET dês raisons par lesquelles
on aura jamais du fric Chef viens
Et si tès encore triste
Ou rien qu'si tèn as l'air
J'te raconterai comment avec ton salaire
Tu ne deviendras jamais Rockefeller
On sera bien tous les deux
On r'chantera comme avant
Comme quand on était beau Chef
Comme quand c'était le temps d'avant que nous travaillions ensemble ET aux happy hours qu'on soit poivrots

Allez viens, allez viens Chef
Ouais, ouais
Ouais Chef, viens
Viens Chef, ouais
Viens, viens

II .NE M`EMMERDEZ PAS

Tous les premiers mai, je me souviens aussi d'un boulot sur le département de fidélisation sur un Société Internationale de Services oú j'avais travaillé et surtout du mal humeur des parisiens de ce qui j'avais appris a rire pour comprendre que ce mal humeur c'est leur façon de démontrer chaleur humain.
A cet époque pour rendre hommage au mal humeur parisien de ce qui j'avais appris a rire j'offre a mes anciens collegues mon classique parodie de la musique de Jacques Brel.

NE M`EMMERDEZ PAS
Ne m'emmerdez pas
Il faut oublier , tout
s'oublier Le tarif qui est là
Oublier le temps de malentendu et le temps perdu
A savoir commment.
Oublier ces heures qui je perds parfois
au calcule de cela avec patience et bonheur
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Moi, je t'offrirai des billets gratuits
qui mènent a des pays où il pleut ou pas
( Tu) connaitras la terre sur un siège hublot
Qui c'est tout serré
près des toillettes.
Tu feras une carte où les Vip sont rois
Oú les Vip sont rois,
tant que je pars sans siège.
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Je t'invetarai de mots insensées
qu'il faut que tu comprendras
je te parlerai de ce passager lá mort
de n'avoir pas son siège atribué
car il a été déclassé
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
On a vu souvent des anciens de France
restiker billets qu'on croyait trop vieux
ils sont parait il des billets perimés, sans validité
depuis dernier avril
et quand vient le soir
et le ciel flambloie rouge et noir
ils sont encore là au bord du comptoir
ne s'epuisent ils pas.
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Je (ne) vais plus te voir pleurer
Je (ne) vais plus te voir parler
Je me cacherai lá
A te regarder dans le checkin
moi, a te voir en litige troublé
moi je vais rire
Je sais que demain tu vas revenir
Avec ton sac a main
Et en soute est ton chien....
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas
Ne m'emmerdez pas.
Osunfemi Elebuibon ( Ivan Poli pour Jacson o Brega, le Brel au XXIe )

III;MONOLOGUE DÉCOLONIAL

CHARABIA
Poème qui parle de mon processus de décolonisation aux barbes du coloniisateur sur la France (Paris) de la Diversité et qui ouvre mon livre " Lettres Persannes aux Tropiques" (Roman épistolaire d'échanges avec une iranienne feministe)..

CHARABIA
D'abbord " Écrasez l'infame ".et si pour ton esprit, la poesie de mon patois a du sens, ne la corrigez pas.
Salut mes soeurs et frères de la France de la Diversité qui m'avait acueilli,
Salut ma chère duchesse de Picardie et du Maroc que dans son éxil a la fête etternelle des "Tristes Tropiques "
sur la terre des tribus nomades à la" Pensée Sauvage " des paulistes antropophagyques.
m'a souflée aux oreilles au vent des Kasbahs de Marrakech á Amiens les expressions de la langue de Rousseau,
Qui m'a fait décrouvir sur les ouvrages de sa Révolution de ses Jacobins
que mes père Sango d'Oyo et Aira de Savè des terres de mes ancêtres
y sont venus avant lui et vivaient vvraiment la Verité de sa Parole.
Salut fils de toutes banlieues du monde.
Oui, passagers fidels de la gare et clients des marchands du souk de Barbès
et jamais habitués aux dialectes des sermons des rituels sociaux de la futilité en toutes ses possibles expressions de ceux qui vivent autour de l'Etoile
Sentons sur l'âme la poesie qui vit aux charabias de nos diasporas
qui souffle de la poussière du désert vers tous les Algiers du Monde
et arrivent aux rivages de la Seine.
Poesie qui cree des verses interpretées par des gitanes filles du vent de Saintes Maries de la Mer aux Oracles Marseillais sur les Arcanes XVII de Bréton.
qui ont beaucoup plus de profondeur
que les ceux du Francien des cultivés de Neully.
capables de décrire
mais pas capables de comprendre le sens d'Humanité
des diasporas des sept lignes de l'Orient de l Aruanda
de l'Umbanda Afro-Bréslienne.
des "Santeros Guerrilleros" de la Révolution Cubaine.
qui sur la Ville qui abrite la profane Maison d'Isis et des Méres Noires de la Terre
Profanée au nom des Vertus de la Cathédrale de la Vièrge
Batie a sa place.
Mais pas oubliée de notre mémoire.
des fils des ventres sacrés des guerrières Noires de la Reine de Sabah.
a qui nous lui offrons aux sirènes des eaux douces en face de ses vitraux.
Avant de partir en conversation rituelle avec les esprits des artistes et philospophes qu'il ont fait ville des Lumières aux marges du fleuve.
Sens d'Humanité celui qui
parle la langue des yeux bridés
sur les balcons sous lesquels se cachent Analectes de l 'Exil des vrais " Mandarins du Monde " de la Place d'Italie.
sens d'Humanité qui ne voit pas de différence
parmi le vert des Jardins de Luxembourg
et ceux de la poesie des perses de Shiraz
Sur les pellerinages aux sept Valées de L'Existance
Et de la Non Éxistance
qui en sont une partie.
ÉCARTES DESCARTES.( a ceux qui ne voient pas de sens sur la poesie de nos Charabias des peuples qui forment a parrtir de nos diasporas la France de la Diversité, ça veut dire en autres mots en "Francien des Cultivés de Neully" : Décolonisez Vous )
Ivan Poli ( Osunfemi Elebuibon )
( Impréssions d'un poète de la Rénaissace Africaine et Latine des diverses faces cachées aux touristes sur la Ville "Entre Murs" des Gallois)