Ce fut la première fois que l’on me proposait de l’aide. Elle posa sa main sur mon épaule. Lorsque je levai la tête, je me rendis compte que les larmes inondaient mon visage. Sa main libre vint se glisser dans la mienne. Avant que je ne réagisse, elle me prit dans ses bras et me serra fortement. Je me laissai faire, car j’ignorai à quand datait mon dernier contact humain de ce genre. Je la serrai à mon tour comme si elle était une bouée qu’on m’avait lancée alors que je me noyais. J’avais besoin de cette étreinte. On se laissa blottir dans les bras de l’un et de l’autre, couchés dans l’herbe.