Ce livre a été et est encore pour moi un guide, une aide précieuse qui me pousse à être et à oser être sans avoir peur du jugement de l’autre mais avant tout du mien qui est souvent plus cassant et plus limitant que celui d’autrui. Quand je regarde en arrière et que je regarde la personne que j’étais avant son apparition dans ma vie, je peux voir le chemin parcouru, il est énorme. Il m’a permis et me permet toujours : d’avoir confiance en moi; de m’accepter malgré mes imperfections toujours présentes; d’ôter, de transformer les pensées limitantes actives en moi; de me pardonner à chaque instant; d’oser croire en mes rêves et en mes capacités et surtout de m’aimer quoi que je fasse. Il me donne une autre manière de penser et d’évoluer dans cette vie, dans ma vie. Il m’a fait passer de : « Qui suis-je pour pouvoir oser penser que je suis capable de faire cela » à oser être moi-même, à oser me montrer et briller tel que je suis.
Ce livre est un chant d’amour, une onde d’amour déversée dans mon coeur afin de retrouver mon essence première, ma créativité, ma magie, mon âme, mon tout.
J’essaie grâce à son enseignement de vivre ma vie au lieu de la subir, de faire mes propres choix ceux qui me tiennent à coeur sans tenir compte du qu’en dira-t-on, sans tenir compte qu’ils sont à contre courant de la société. Ils sont miens et me portent. Grâce à ce livre je me sens plus vivante, il apporte l’étincelle qui permet le possible. Il apporte un espoir, un renouveau. Chaque relecture, car oui, à chaque relecture et croyez-moi, je l’ai relu avant de vous le partager, il y a une nouvelle compréhension, une sorte de nouveau déclic qui se fait comme s’il y avait plusieurs degrés d’assimilation. Pour moi, il a été magique, est magique et fait entrer la magie dans ma vie.
C’est ce que je vous souhaite d’y trouver la magie et l’Amour.
L’Âme qui agit grâce à l’Amour.
Extrait du livre
Pensée blanche
Une décision à prendre, un choix à faire, tous les jours nous apportent notre lot de pensées : des pensées fleuries, des pensées touchantes, des pensées brunes, des pensées noires. De quoi faire un magnifique jardin dans notre tête ! Attention à bien les équilibrer, pour cela, il faut varier les couleurs, harmoniser les teintes, jouer avec les grandeurs, pas facile de devenir apprenti jardinier. Il a d’abord fallu désherber, mettre du bon terreau, choisir la bonne exposition pour chacune et veiller à ce que certaines ne grandissent pas trop, pour ne pas étouffer leurs voisines.
Elles sont toutes importantes et nécessaires, chacune à leur manière.
Je n’avais pas compris cela au début. J’en avais entretenu certaines, laissé proliférer d’autres, qui, se trouvant à une place avec un terreau trop généreux pour elles, avaient forci, tout en écrasant et étouffant les plus frêles et petites à côté d’elles. Certains coins de mon jardin étaient carrément passés à la trappe. Je n’y allait jamais ! Trop sombre, trop humide, les ronces avaient envahi le paysage et j’avais même oublié que ce morceau de terrain existait.
Mon jardin me suffisait comme cela. Les pensées y poussaient d’elles-même, les plus vigoureuses l’emportaient. Je me disais que c’était très bien ainsi, que c’était sûrement les lois de la nature et que je n’y pouvais rien. Évidemment, au fil des années, mon jardin ne fut plus recouvert que de quatre, cinq sortes de fleurs différentes. Fini les couleurs chatoyantes, fini la collection d’insectes butineurs à leur côté, elles n’attiraient plus qu’une sorte d’abeille, noire et grise.
Mon jardin, qui faisait ma joie, ma fierté, était devenu tout triste, aux couleurs grises, délavées, sombres. Les pensées uniques tournaient en boucle, me rendant chaque jour plus morose, la maladie vint un jour frapper à ma porte.
C’était mi-avril, il ne restait plus qu’une sorte de pensée dans mon jardin. Elle avait envahi tout. La maladie m’ayant mise à l’arrêt pour plusieurs mois, j’ai eu un peu de temps à consacrer à mon jardin.. J’ai légèrement éclairci la pensée qui avait pris toute la place et en ai mis des nouvelles, remplies de couleurs chatoyantes, dorées. Les papillons et coccinelles ont commencé à revenir. Quel plaisir de revoir tout ce petit monde visiter mon jardin, la vie y reprenait, comme par magie. Je me sentais ragaillardie. Ma santé et ma bonne humeur revenaient, je pouvais reprendre ma vie et mon travail, là où je les avais laissés.
L’automne arriva, suivi de l’hiver et quand le printemps fit son apparition, je ne pris pas le temps de prendre soin de mon jardin. Mes pensées se trouvèrent délaissées, la terre avait besoin de force, de terreau, d’un bon arrosage aussi, car l’été était chaud et brûlant. Les pensées dépérirent les unes après les autres, sauf une. Evidemment, c’était la plus coriace, elle était là depuis très longtemps, ses racines avaient eu le temps de bien s’ancrer dans la terre, prêtes à se défendre contre toutes les intempéries.
Là encore, je n’avais rien vu venir. Prise dans le tourbillon de ma vie, je n’avais même plus eu le temps de m’allonger calmement et de respirer l’air de mon jardin. Pour se protéger contre la peur, qu’elle avait elle aussi de dépérir, la pensée s’était transformée. Des ronces et des épines avaient poussé le long de ses tiges, rendant mon jardin moins accueillant, hyper agressif, faisant fuir tous les insectes environnants. Le choc fut violent ! La vie avait décidé de me quitter. Les épines n’étaient pas seulement dans mes pensées, elles avaient envahi mon corps aussi. Une énorme dose de pesticide me fut administrée. J’étais « inconscience », d’autres avaient choisi ce remède pour moi. Mon corps réagissait, bien au départ, mais cette dose de pesticide était trop violente pour lui. Lui qui était habitué à l’amendement végétal, au compost naturel et sain, se retrouvait noyé dans cette surcharge de chimique. Les épines étaient dissoutes, mais la terre devenait malade et s’appauvrissait de jour en jour….....
Auteur : |
Isabelle Schoonbroodt |
Catégorie : |
Développement personnel |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
206 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-9603260-0-0 |