Momo est né en 1999 à Alep en Syrie.
Il n’avait pas encore 12 ans quand la guerre a éclaté en Syrie.
Trois ans plus tard, c’est elle qui a chassé Momo et sa famille de leur pays.
Ils ont vécu plus d’un an à Mercin, en Turquie, jusqu’à ce que les parents décident, qu’il était temps de poursuivre leur chemin. Pour cela il fallait envoyer leurs fils en Europe. Leur projet, depuis le départ d’Alep, était d’obtenir un regroupement familial en Belgique autour d’un de leurs enfants mineurs. Momo parviendra à introduire la demande de regroupement avant sa majorité. A l’automne 2018, les parents et la petite soeur pourront quitter la Turquie pour le rejoindre.
Ce carnet de voyage est écrit à partir de notes prises durant les premières semaines du séjour de Momo par la propriétaire de la maison où il s’est installé à sa majorité, quand il a dû quitter la maison d’accueil de mineurs étrangers non accompagnés (MENA).
Le texte est organisé en 13 chapitres, précédés d’un prologue où on découvre Momo à travers les yeux de l’auteure et comment est née l’idée du livre.
« Naissance et famille » situe Momo dans son milieu social et son contexte familial.
« Enfance, école » dépeint comment son milieu culturel a pu façonner le caractère du petit garçon.
« Adolescence, guerre » décrit la guerre comme le début d’un grand jeu de piste dans le regard de ce jeune adolescent.
« Pourquoi partir ? » montre qu’il n’y a pas de bon choix et que tout est souffrance.
« Voyage vers la Turquie » relate cette étape douloureuse du départ, quand il faut tout quitter et qu’on ne sait pas si on va revenir.
« La Turquie » explique comment Momo a vécu cette descente en pauvreté.
« La Méditerranée » retrace la traversée devenue tristement célèbre.
« Le voyage médiatisé et interdit » décrit les péripéties d’un voyage très particulier d’adolescents à travers l’Europe.
« Demande d’asile en Belgique » c’est l’anonymat, la dureté de l’arrivée dans un pays inconnu, le ballotement de centre en centre comme demandeur d’asile et les quelques belles rencontres qui permettent de se sentir encore humain.
« MENA à Chaumont-Gistoux » c’est à nouveau tout recommencer ; le changement tant attendu du statut de demandeur d’asile au statut de réfugié ; ce changement qui signe la fin de l’errance et qui ouvre la porte vers tout ce qu’il va falloir franchir pour devenir quelqu’un en Belgique.
« Neusart » est le lieu de la rencontre entre Momo et l’auteure et la naissance de leur amitié. On y perçoit chez Momo la difficulté d’assumer ce regroupement familial.
« Wavre » c’est l’étape suivante. La prise de conscience que ce qui a été perdu ne pourra pas être récupéré et qu’ « il faut faire avec ».
« Histoire d’amour » est un bonus : il s’agit du témoignage d’un jeune arable d’aujourd’hui confronté à la difficulté de pouvoir choisir sa fiancée. Momo nous éclaire sur le fait que, pour ceci, arabes catholiques ou musulmans : c’est la même chose. Ça n’a rien à voir avec la religion.
« Postscriptum » accompagne Momo dans son désir de mettre un point final à cette étape de sa vie en finissant ce livre. Il offre aussi quelques petits flashs sur ce qui viendra après, comme au cinéma après le générique pour ceux qui n'ont pas quitté la salle.
En filigrane, l’auteure aborde la question de l’impact de la religion sur le développement personnel sans vouloir ni pouvoir y apporter une réponse.
Auteur : |
IDEKAZET |
Catégorie : |
Carnets de voyage - Monde |
Format : |
Poche (11 x 18 cm) |
Nombre de pages : |
140 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-2453-3 9782808324533 |