TUMEUR A GAGES – SYNOPSIS – JO. L.
Récit autobiographique, Tumeur à gage, relate comment, confronté à l’apparition aussi
soudaine qu’inopinée d’une tumeur à la gorge, j’ai vu une tranche de ma vie familiale et professionnelle basculer dans l’incertitude.
Si un pendant un bon moment, coincé entre mort médicale et mort sociale, j’ai connu des lendemains violents et difficiles à assumer, aujourd’hui je suis en fin de rémission, proche de la guérison. L’optimisme est donc permis.
Alors que de plus en plus de nos contemporains sont confrontés à ce que pudiquement nous appelons une « longue maladie » et alors qu’ils devinent, impuissants, leurs espoirs comme leurs destinées s’anéantir, il me semble important, dans un esprit de témoignage, de proposer ce partage d’expérience.
Mon vécu et la sortie miraculeuse de la maladie constituent la trame de cette narration. J’en fais endosser le premier rôle à mon double littéraire. Je l’ai nommé Tim BO.
Depuis plus de vingt ans, je propose des expertises en développement et en éducation dans divers pays d’Afrique centrale. Cette nouvelle donne médicale bouleverse tout. En toute urgence, je dois quitter le Burundi et ma famille pour me retrouver patient des spécialistes d’un monde, étrange et méconnu, celui de l’oncologie de l’Hôpital Universitaire Saint-Luc à Bruxelles.
J’y suis accueilli et suivi par le professeur Hickx et ses assistants, le docteur Boule et l’infirmier Thran, mais également par une multitude de spécialistes-ingénieurs, infirmiers et technologues spécialisés en radio thérapie. La prise en charge a été immédiate.
Selon un rythme et un rituel bien orchestré, les trente-cinq radiothérapies prescrites me brûlent petit à petit les tissus et m’affaiblissent. Les chimiothérapies achèvent ce travail de sape.
Alors que j’ai pris le (mauvais) parti d’en dire le moins possible à mes divers entourages, la sensation de ne plus faire partie du monde du vivant se renforce. Je me sens devenir zombie parmi les zombies, mais je m’accroche.
J’innove aussi. Je fais appel à un coupeur de feu. Il m’ouvre de nouvelles perspectives de rétablissement. Il me permet surtout de reprendre du poil de la bête. Je suis encore vivant sans pour autant être tiré d’affaire. Bien sûr, je ne suis pas fier, je ressemble plus à une ombre qu’à un homme.
Personne ne maîtrise son destin, comme si ça ne suffisait pas, la pandémie de Covid 19 et les malveillances de collègues pressés de me remplacer viennent s’ajouter aux évènements qui perturbent ma convalescence.
Je perds mon poste d’expatriation, organise le retour en Europe de ma famille, réoriente ma vie et relance mes contacts professionnels. Au bout du compte, mon acharnement va payer. Je passe en rémission et retrouve un emploi d’expert en Afrique de l’Ouest, cette fois-ci.
Cette partie de ma vie est certainement la plus douloureuse de toutes celles que j’ai eu à vivre. Si elle demeure sujette aux hésitations et reste émaillée de questions sur la pertinence qu’il peut y avoir à se battre coûte que coûte contre l’adversité.
J’en garde l’idée que s’accrocher et vouloir à tout prix atteindre des objectifs qui semblent parfois irréalistes restent la meilleure des motivations et gage d’espoirs de guérison.
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Auteur : |
Jo. L. |
Catégorie : |
Biographies, Mémoires - Témoignages |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
133 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-2839-5 9782808328395 |