Le jeudi 7 janvier au Royal Palace à Liège. Un serveur apporte le petit déjeuner de la cliente de la suite 113 et découvre son corps sans vie devant le lit. Aucun doute n’est possible : il s’agit d’un meurtre.
Le commissaire Valbert et l’inspectrice Maisieux de la police judiciaire fédérale sont chargés de l’enquête par le procureur Roinay qui se trouve également sur place.
Dans la chambre, trois membres du labo de la police technique et scientifique sont à pied d’œuvre. Deux d’entre eux inspectent les lieux à la recherche d’indices et d’empreintes, tandis que le troisième photographie tout ce qui peut être utile à l’enquête. Un quatrième membre est agenouillé près du corps d’une femme allongé devant le pied du lit : c’est le médecin légiste. Un homme trapu aux cheveux en brosse couleur poivre et sel.
Tous ont revêtu leur Tyvek, combinaison protectrice indispensable aussi longtemps que le travail des membres du labo n’est pas terminé. Il faut à tout prix éviter de souiller le lieu du crime.
Au bout d’une trentaine de minutes, les scientifiques quittent les lieux. Le légiste fait signe aux ambulanciers puis s’approche du magistrat et des policiers. Il leur fait part des premières constatations : il s’agit d’une femme d’une trentaine d’années. Elle a d’abord été brutalisée à en croire les hématomes récents sur les deux bras, la plaie sur le crâne a été provoquée par un objet contondant trouvé à côté du corps.
Le légiste se baisse, plonge la main dans la trousse noire posée à ses pieds et en retire un sa-chet hermétique contenant une statuette en bronze dont une des arrêtes du socle est maculée de sang. Comme si ce n’était pas suffisant, elle porte aussi une trace rougeâtre sur le cou et des pétéchies dans les yeux.
L’inspectrice Maisieux veut savoir s’il y a eu viol et le légiste confirme d’un hochement de tête. Selon lui, la victime s’est d’abord battue avec son agresseur, puis elle a été frappée avec la statuette, mais ce coup sur la tête n’est pas la cause de la mort. Pour une raison qu’il ignore, après l’avoir agressée et frappée, l’agresseur l’a étranglée. Il en dira probablement plus après l’autopsie.
Le commissaire Valbert est d’avis que la victime devait certainement connaître son agresseur… Au fait, comment s’appelait la victime ?
Le médecin se gratte la nuque et fait la grimace. Il n’en sait rien. Il n’a trouvé aucun document permettant d’identifier cette jeune femme.
Voilà une enquête qui débute plutôt mal.
Auteur : |
LUC DELHAMENDE |
Catégorie : |
Romans & Essais - Romans policiers |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
286 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-2907-1 9782808329071 |