Pour en revenir à François Mauriac, étant à la retraite et Odette n’étant plus présente pour modérer le caractère brûlant et passionné propre du signe astrologique du Bélier, mes poèmes s’écrivent avec passion. Toujours inspiré par une imagination débordante, ils sont fantasmés ou, au contraire, le reflet d’une cruelle réalité. Et malgré les remarques de mes amis qui me rappellent que j’ai atteint l’âge où la sagesse m’obligerait à accepter le monde tel qu’il évolue, que cela ne me concerne plus, puisque je n’en subirai pas les dommages futurs, je ne puis rester sans réaction à la misère croissante qui menace les peuples et aux massacres qui apparaissent partout, métastases d’un cancer généralisé d’un monde en agonie. Mes pieds sont par extension ceux du genre humain. Quand des enfants sont écrasés sous les bombes ou crèvent de faim et de manque de soins, cela m’horrifie. Mais aussi quand leurs parents sont assassinés pour de basses raisons politiques, religieuses ou philosophiques, quand des villes entières avec les joyaux qu’elles contiennent sont rasées, cela provoque en moi une colère titanesque que j’exprime et qui ne peut laisser indifférent le lecteur.
Auteur : |
Georges Bleuhay |
Catégorie : |
Poésie |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
76 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-3314-6 9782808333146 |