À moi, Julien l’infirmier, ces personnes ont apporté quelque chose en me faisant aimer bien davantage la vie.
Elles ne savaient rien de tout ça pendant qu’elles traversaient la dernière période de leur existence, ni moi non plus.
Sondy la déchue, fantomatique à force de s’être fuie durant sa vie. Morte tout éveillée, en paix. Elle a fait face aux premières heures du mois de mai comme elle le désirait, rassurée par la vision de son père.
Jean-Michel n’a pu s’approcher d’emblée de la margelle de sa propre mort. Mais plus tard, il accepta même de s’y pencher, aidé par l’odeur de cire encaustique transportée par sa grand-mère.
Adèle a imposé le rythme qui la conduisait jusqu’à sa mort, par sa respiration métronomique qui lui fit comme un couloir d’accès.
Ron l’irascible, a passé les derniers jours de sa vie en lévitation, naviguant sur le grand lac dont ses yeux reflétaient l’eau pour nous.
Raymond, Claudette et Ginette ont attendu, attendu et attendu quelque chose. Puis ils se sont précipités, engouffrés dans leur propre mort, que pour des raisons bien différentes et très personnelles ils n’avaient que trop retardée.
Loïc et Bastien attendaient aussi quelque chose : rentrer chez eux.
Quoique couchée par terre, Moura a voulu se mettre au garde à vous devant sa Porte à elle, en se présentant de face.
Auteur : |
Julien Passant |
Catégorie : |
Développement personnel |
Format : |
Poche+ (11 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
302 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-8083-3321-4 9782808333214 |