Le Livre en papier • Louis-Idriss et Bertram - La violence des anges de Françoise Bourguignon

Le petit Louis fuit sa famille parce que son père l’a renié. La raison en est que le père ne supporte pas que son fils soit le jouet sexuel du prêtre de leur église !
Louis 11 ans , prend son petit vélo et part sur les routes.
Il veut gagner la France et aller à Paris et il déclare à ceux qui l’interrogent qu’il est un romanichel allant retrouver sa famille.
Une femme, Caro, le prend dans sa voiture, l’interroge et décide de l’adopter.
Elle a perdu son fils à elle, kidnappé par son mari algérien qui a emmené l’enfant à Tamanrasset pour lui donner une éducation algérienne et musulmane.
Louis, devient donc Idriss qui est le nom du petit disparu et dont la mère a gardé tous les papiers légaux.
Caro, l’envoie à l’école, puis au collège et puis au lycée et il fait d’excellentes études. Quand il a quinze ans, Caro couche avec lui pour l’initier et donc devient son amante. Elle lui révèle qu’elle vend de la cocaïne à ses amies pour arrondir ses fins de mois et qu’elle est elle-même fournie par deux hommes : Tchao, son vieil amant et Daniel, un ami.
Idriss décide de partir à Lyon pour faire des études de médecine à l’école Militaire de Bron.
Il rencontre Bertram, qui a passé aussi l’examen d’entrée dans cette école et ils sont tous les deux incorporés.
Idriss se rend compte qu’il est homosexuel et est amoureux de ce Bertram , mais très vite, ils s’aperçoivent tous deux que la vie militaire ne leur convient pas et quittent la caserne.
Idriss retourne chez sa mère à Paris et Bertram continue à Lyon à gagner sa vie en se prostituant dans les milieux gays et drogués.
Il finit par rejoindre Idriss à Paris. Leur relation amoureuse est chaotique et violente et Idriss se conduit de plus en plus brutalement avec Caro.
Cette dernière meurt d’un cancer. Idriss devient un avocat brillant et épouse Bertram.
Bertram découvre dans la cave de leur appartement une vieille malle abandonnée là par Idriss l’algérien qui était venu une dizaine d’années plus tôt à Paris pour voir sa mère et éventuellement la prendre en Algérie avec lui mais Caro, n’étant pas musulmane, ne parlant pas l’Arabe, n’avait pas eu envie du tout de s’exiler à Tamanrasset . Idriss lui avait donc laissé sa malle en dépôt et cette malle ne portera pas bonheur ni à Louis-Idriss ni à Bertram.