Le Livre en papier • Portraits : Aimable Meuris et L-J Opsomer de Philippe Duponcheel

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Portraits : Aimable Meuris et L-J Opsomer
Catégorie : Histoire
Aimable MEURIS est un ferblantier nantais, né à Russeignies en 1760. Après son séjour à Tournai et son tour de France de compagnon, il s’installe à Nantes qui, à la Révolution, devient un bastion républicain. Meuris, meneur, y devient commandant d'un bataillon de volontaires Sans-culottes. En 1793, avec 500 volontaires, il retarda l'avance des troupes vendéennes durant 8 heures, délai qui permit à la défense nantaise de s'organiser face aux royalistes. Il mourut le 14 juillet 1793, au cours d'un duel provoqué par un jeune bourgeois.

Né à Russeignies en 1737, Louis-Joseph OPSOMER s’engage à 20 ans dans l’armée française, servit sous Louis XV, Louis XVI et la Révolution.
Mis à la retraite en août 1795, il connaîtra encore le Directoire, le Consulat, l’Empire et la Restauration avec l’intermède des Cent-Jours. Il meurt à Metz en 1822.
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Aimable Joseph MEURIS, fils de Jean-Baptiste Meuris et de Marie-Caroline Duwaut est né en 1760 à Russeignies. L’historien Jules Michelet (1798-1874) lui consacre quelques pages dans son livre HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANCAISE tout comme le site DES ECRITS ET DE L’HISTOIREdans un article très documenté de Christelle Augris intitutlé « Le révolutionnaire Amable Joseph Meuris, un Léonidas sans-culotte ? » Après avoir vécu à Tournai, Aimable Meuris fait probablement un « tour de France » et s’installe à Nantes, comme ferblantier.

Très rapidement, Meuris intégra la Société des amis de la Révolution, le club des ouvriers et petits artisans, celui des sans-culottes et des montagnards, fondé par d’ardents patriotes révolutionnaires. Meuris est un meneur qui centralise autour de lui la bravoure résistante de ses concitoyens à qui il apporte sa fougue. En mars 1790, l'administration de Nantes créa « les bataillons Meuris » si utiles à sa défense.

En 1792, il devint commandant d’un bataillon de la première légion de la Garde nationale nantaise. A Nantes, la population, essentiellement girondine, pousse par deux fois son administration à s’écarter de l’orthodoxie révolutionnaire mais, chaque fois, le Club des Montagnards eut assez de force pour la ramener à se rétracter.

En mars 1793, quand commencent « les Guerres de Vendée », Nantes, acquise aux idées révolutionnaires, constitue d'abord un refuge pour les Républicains des communes insurgées et devient un bastion républicain. Dès le début du soulèvement vendéen en mars 1793, les paysans-soldats remportent des succès impressionnants : au bout de deux mois, la rive gauche de la Loire, au sud, est sous le contrôle des insurgés.

Au Nord de Nantes, au poste républicain de Nort, l’officier Meuris commande 1.000 volontaires nantais qui doivent défendre l’entrée de la ville ; l’Armée catholique et royale est retenue par cette résistance inattendue. Michelet décrit les choses ainsi : « L’Erdre sépare Nort en deux parties. Meuris fait couper le pont pour empêcher l'avance des Vendéens et met en place les deux canons dont il dispose. Une colonne de l'armée royaliste arrive le 27 au soir et trouve le pont coupé. La fusillade commence. (…) Nort n'a ni mur ni fossé, sauf l'Erdre qui passe devant, et elle tint toute une nuit. A la vivacité du feu, les Vendéens ne soupçonnèrent pas le petit nombre de ses défenseurs. (…)
Si Meuris n'avait tenu huit heures à Nort, les Vendéens seraient arrivés le soir, et le combat eût commencé, comme il était dit, à deux heures de nuit, un moment avant le jour. Il ne commença que fort tard, à dix heures, en pleine et chaude matinée. »

A propos de la défense de la ville de Nantes en 1793, Michelet dit : « Un bateau ramena par l'Erdre ce qui restait du glorieux, de l'infortuné bataillon Meuris : une trentaine d'hommes sur cinq cents. Le bataillon avait tenu son serment. Il s'ensevelit à Nort, pour donner huit heures de délai à la ville de Nantes. L'attaque, ainsi retardée, manqua ; Nantes fut sauvée. Disons mieux, la France le fut. Son salut, dit Napoléon, tenait au salut de Nantes ».


Louis- Joseph OPSOMER, né à Russeignies, le 27 février 1737, est
- canonnier au corps de l’artillerie, bataillon d’Aumale, le 19 mars 1757 ;
- servit en Hanovre de 1757 à 1762 ;
- sergent, le 5 septembre 1761 ;
- lieutenant en second, le 15 octobre 1765 ;
- porte-drapeau par changement d’ordonnance en décembre 1772 ;
- adjudant, le 1er novembre 1774 ;
- quartier-maître trésorier, le 7 février 1778 ;
- capitaine commissionné, le 9 août 1781 ;
- adjudant-major au régiment d’artillerie de Toul (devenu en 1791, 7° d’artillerie), le 18 août 1786 ;
- chevalier de Saint-Louis, le 30 juin 1789 ;
- capitaine-commandant, le 1er avril 1791, à l’armée du Rhin ;
- chef de bataillon, le 5 août 1793 ;
- chef de brigade directeur de l’artillerie à Strasbourg, le 30 septembre 1793 ;
- nommé provisoirement par le représentant du peuple MERLIN de THIONVILLE général de brigade commandant d’artillerie de l’armée du Rhin devant Mayence, le 31 décembre 1794.
C’est donc une vieille « culotte de peau » qui rejoint les drapeaux de la Révolution comme commandant en 1791. Il avait décroché la chevalerie de Saint-Louis juste avant la fin ( le 30 juin 1789) et termina sa carrière comme général de brigade, commandant de l’Armée du Rhin. Non compris dans la réorganisation des états-majors du 13 juin 1795, il cessa ses fonctions le 2 août 1795, obtint une pension de 3.000 livres, le 16 juin 1797, puis sa retraite de 2.877 Francs, à compter du 23 septembre 1799.
Né en 1737, Louis-Joseph OPSOMER s’est donc engagé à 20 ans dans l’armée française (en 1757) ; il a servi sous Louis XV, Louis XVI et la Révolution.
Mis à la retraite en août 1795, peu avant le début du Directoire
(27 octobre 1795), il connaîtra encore le Consulat, l’Empire et la Restauration avec l’intermède des Cent-Jours, puisqu’il meurt à Metz le 28 avril 1822.
Auteur : Philippe Duponcheel
Catégorie : Histoire
Format : A4 (21 x 29,7 cm)
Nombre de pages : 92
Couverture : Souple
Reliure : Dos carré collé, cousu au fil de lin
Finition : Brillant
ISBN : 978-2-8083-3522-5 9782808335225
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