L'ouvrage est articulé de la manière suivante :
- Le premier chapitre se donne pour tâche de réfuter les thèses des créationnistes dits Terre courte. Ceux-ci ont pour credo de prendre au pied de la lettre tout ce qui est raconté par le livre de la Genèse. Ils ont reçu la dénomination de Terre courte, parce que pour eux, les Écritures Saintes relatant exclusivement des événements véridiques, la Terre n'aurait que 6 000 ans. Sans faire appel à tout ce que la Science nous apprend en la matière, nous essayons de relever dans ce premier chapitre, les contradictions internes qu'implique une lecture littérale des récits bibliques.
- Le deuxième chapitre nous entraîne tout naturellement à nous poser la question de ce qui relève de l'Histoire ou de la Mythologie dans les Écritures Saintes. Bien naturellement, les récits se rapportant à des
événements anciens sont plus sujets à caution que ceux qui portent sur des événements plus récents. Mais, où placer la frontière ? C'est ce à quoi nous essayons de répondre dans ce deuxième chapitre. Selon la Bible, le monde a été créé en sept jours, il y a 6 000 ans.
- Le troisième chapitre de l'ouvrage se donne pour tâche d'essayer de fournir quelques indications un peu plus scientifiques quant à ces données, ainsi que les moyens utilisés par la science pour les obtenir. Le récit de la Genèse, tel que commenté dans notre chapitre premier, était une première tentative de représentation de l'Univers que nous habitons.
- Nous consacrons le quatrième chapitre à la description de différents modèles cosmologiques reposant sur différentes hypothèses, qui toutes se veulent respecter la méthode scientifique. Nous ne serons pas étonnés d'apprendre qu'aucune d'entre elles ne sera compatible avec le modèle Terre courte.
- Le cinquième chapitre aborde une question dont il est difficile de faire l'économie dans un tel ouvrage, le concept de Dieu. Nous passons en revue les différentes acceptions du terme, en débutant avec des conceptions que pourraient facilement défendre des philosophes déistes, pour terminer avec des définitions de plus en plus restrictives, telles que nous les fournissent les principales religions révélées. Ces derniers Dieux révélés ayant généralement pour mission de vouloir dicter notre comportement.
- Nous consacrons le sixième chapitre à la démonstration qu'il est, non seulement tout à fait possible d'établir une éthique en dehors de tout diktat divin, mais que la chose est généralement plus naturelle et à tout prendre bien plus facile à réaliser, lorsqu'il est fait l'économie de cette intervention.
- Après cette réfutation assez développée des théories créationnistes de type Terre courte, nous nous attaquons, dans le chapitre sept, aux théories créationnistes répondant en partie à nos premières objections. C'est ainsi que nous étudions tour à tour les théories créationnistes Terre longue, celles du Dessein intelligent et enfin différents principes anthropiques. Nous ne manquons pas de mettre en parallèle ces divers courants avec les différents types d'attributs de Dieu que nous avons analysés au chapitre cinq. La théorie de l'évolution, comme toute théorie scientifique est incomplète, en ce sens qu'elle ne prétend pas vouloir tout expliquer. Les créationnistes relevant du dessein intelligent se jettent dans ces brèches pour y réintroduire leurs superstitions. Il en va du darwinisme comme des autres avancées de la science, tant que tout ne sera pas démontré, cette théorie subira le combat d'arrière garde des Églises.
- Des exemples de tels combats sont légions dans l'Histoire. Nous en fournissons quelques uns au chapitre huit.
- Pour réfuter les thèses de ces créationnistes un peu plus évolués, nous avons besoin d'entrer plus en détails dans les théories de l'évolution, c'est l'objet du chapitre neuf. Les preuves de l'évolution des espèces peuvent facilement être trouvées dans différentes sphères de la Science. Nous en fournissons quelques
exemples en faisant appel à :
- la taxinomie des espèces au chapitre dix ;
- la génétique au chapitre onze ;
- la paléontologie au chapitre douze, et à
- l'embryologie au chapitre treize.
- Le dernier chapitre est, quant à lui, consacré au darwinisme social, cette théorie développée par des proches de Darwin, mais envers laquelle le père de l'évolution s'est toujours montré un farouche adversaire.
- Enfin, nous terminons l'ouvrage par des annexes qui s'adressent plus particulièrement à des lecteurs plus versés dans les sciences dites dures. Nous y reprenons quelques considérations classiques relatives
au modèle standard de la physique d'aujourd'hui, et nous en profitons pour y glisser quelques considérations toutes personnelles.
Auteur : |
Raymond Hanus |
Catégorie : |
Romans & Essais - Essais |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
400 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-39017-310-6 |