Barbara Flamand a réussi, avec ce roman, un récit plein de saveur et d’alacrité. La critique sociale s’y inscrit en réflexions acides, d’un bon sens parfois renversant envers les idées reçues, et des variations de ton à vous couper le souffle…Le nonsense y côtoie le vaudeville, et en ces 150 pages, les problèmes essentiels de notre société, de notre monde sont abordés, traités, maltraités, non point résolus, mais remis sur leurs pieds, raclés, lessivés, décapés. Pas de temps morts, le lecteur est lui aussi traité sans ménagements, et, jusqu’à la fin, le souffle ne fléchit pas.
Oui, mais l’odeur? me direz-vous. L’odeur, elle est partout. Elle accompagne toute cette pourriture au milieu de laquelle nous vivons. Le président le dit lui-même : Le monde n’est pas que vulgaire, il est puant et ce que je sens, c’est cette puanteur. Cette odeur, c’est le reflet de ses pensées, de certains de ses projets. Il la transporte partout avec lui, et elle finit par empoisonner la terre.
(article de Joseph Bodson)
Auteur : |
Barbara Flamand |
Editeur : |
Bernardiennes |
Catégorie : |
Romans & Essais |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
154 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-930738-08-6 |