Une lecture en diagonale des récits proposés, bien qu’innervés dans des réalités sociétales distinctes, révèle bien d’étranges convergences à tous points de vue, convergences qui ne manqueront pas d’intriguer les lecteurs et intéresser surtout les plus avisés d’entre eux, à savoir les critiques littéraires. Le constat général qui s’en dégage est, chez presque tous ces auteurs, une envie de faire un état des lieux du contrat social, cher à Rousseau, qui n’a jamais été autant torpillé qu’il apparaît dans nos sociétés d’aujourd’hui. L’individu qui voit ainsi ses droits bafoués, pire, son humanité niée, n’a plus d’autre choix, pour survivre, que d’aller puiser sa résilience dans les profondeurs insoupçonnées de son être.
Quel intérêt pour nous de susciter ce genre de littérature ? Nous sommes de ceux et celles qui refusent de céder au défaitisme sous prétexte que « nihil novi sub sole » . Certes, les choses vont très mal dans nos sociétés, comme ces récits s’évertuent à en faire largement écho, mais nos auteurs, par leurs personnages interposés, nous démontrent à suffisance qu’il ne faut jamais désespérer de l’homme et de la femme. Et peu importe que d’autres l’aient déjà dit ou écrit avant eux, tels des Don Quichotte de notre temps, ils ont choisi en guise de monture la « littérature » pour dire le monde et dire du monde.
Auteur : |
Prince Y. DJUNGU TAMBWE |
Editeur : |
Les Editions du Pangolin |
Catégorie : |
Romans & Essais - Nouvelles |
Format : |
A5 (14,8 x 21 cm) |
Nombre de pages : |
160 |
Couverture : |
Souple |
Reliure : |
Dos carré collé |
Finition : |
Brillant |
ISBN : |
978-2-87467-038-3 |