A la rencontre de Henri Gourdin
Posté le 03/03/2025 • Catégorie : A la rencontre des auteursHenri Gourdin, vous êtes l'auteur du livre 33 Grand-Place, Demain, dès l'aube..., Les Oiseaux disparus de Jean-Jacques Audubon et L'Héritière publiés avec Le Livre en papier.
Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je suis écrivain et surtout biographe, notamment d’Eugène Delacroix et Alexandre Pouchkine aux Éditions de Paris, Olivier de Serres, Jean-Jacques Audubon et Le Grand Pingouin (prix de l’Académie française) chez Actes Sud, Adèle et Léopoldine Hugo chez Ramsay et aux Presses de la Renaissance… J’ai publié aussi trois romans bâtis autour de l’exil de Pablo Casals à Prades : La Jeune fille et le Rossignol (Le Rouergue 2008), La Violoncelliste (Éditions de Paris 2012), Le Festival Bach (Nuvis, 2024) ainsi que les biographies du violoncelliste Pablo Casals et de sa femme Suggia (Éditions de Paris 2015).
Votre parcours
J’ai composé mes premiers livres à une époque où l’édition française cherchait des auteurs. Je n’avais pas de relation dans ce milieu, j’ai envoyé mes textes par la poste et je suis entré assez rapidement aux Editions de Paris, chez Actes Sud, chez Ramsay, plus tard chez La Martinière et Grasset, toujours pour plusieurs livres en suivant. .
Quand avez-vous commencé à écrire ?
J’ai commencé à écrire à l’école primaire mais j’ai attendu les années 1990 pour en faire un métier, et une passion.
Quelle étape vous a paru la plus facile et celle qui vous a paru la plus difficile lors de l’écriture de votre livre ?
L’étape la plus facile de l’écriture biographique, contrairement à ce qu’on croit, c’est la recherche documentaire. Le plus ardue c’est la recherche de l’éditeur qui portera idéalement votre personnage.
Aimez-vous lire ? Beaucoup de gens croient qu’il faut beaucoup lire pour écrire. Qu’en pensez-vous ?
Oui, je lis beaucoup, pour les besoins de mes livres et pour le plaisir. Et oui, c’est indispensable pour nourrir la composition. Idem pour la rencontre des confrères, dans les salons du livre par exemple, indispensable !
Combien de temps avez-vous laissé murir votre projet et quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume pour l’écrire ?
Mon premier mobile, c’est de sortir de l’ombre une personnalité injustement méconnue. Quand on m’a proposé d’écrire une biographie de Victor Hugo qui eut été la vingt-deuxième, j’ai préféré composer la première de sa fille Adèle, puis de sa fille Léopoldine.
Avez-vous d’autres projets de livre(s) en cours (suite, nouvelle saga, etc.) ?
J’ai toujours plusieurs livres en chantier. En 2025, c’est surtout un recueil de biographies de pionniers des parcs nationaux, dans la veine de mon intérêt ou plutôt de ma mobilisation pour la conservation de la nature.
Comment faites-vous votre promotion ? (Réseaux sociaux, presse, salons et foires du livre, démarchage dans les points de vente, etc.)
J’ai un site où je présente mes livres à mesure de leurs publication, une page Wikipédia qui s’en charge toute seule mais la promotion est assurée surtout par mes éditeurs.
Quels conseils ou astuces donneriez-vous à un auteur qui souhaite publier un livre ?
S’assurer qu’il y a un public pour son sujet et son approche. Lire, travailler, toujours sur le métier remettre l’ouvrage.
Comment avez-vous découvert Le Livre en papier ?
J’habite en France mais je cherchais un imprimeur belge pour auto-publier une histoire belge, celle de mon père, nivellois comme moi. Je suis tombé sur le site web de LLEP après des heures de recherches et de mails sans réponse.
Pourquoi avoir choisi l’auto-édition avec Le Livre en papier ?
Pour les conditions financières, l’impression de sérieux, la convivialité du site web, la vente en ligne par LLEP...
Comment décririez-vous cette expérience ?
Comme un moment de bonheur : cordialité, efficacité, réactivité, respect des engagements... que demande le peuple ?
Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?
Je fais la mise en page moi-même, c’est ardu pour le premier livre et de moins en moins pour les suivants. Je confie la couverture à Pixfolio, mon infographiste habituel, mais nous travaillons au coude à coude, c’est agréable et constructif. Si c’était à refaire, je repartirais sur les mêmes bases.
Recherches connexes : Henri Gourdin, publier livre, écrire un livre